Le Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNe) a vu le jour au 1er novembre 2019 suite à l'adoption de la loi sur le Réseau hospitalier neuchâtelois (LRHNe) le 19 février 2019, et succède à l'Hôpital neuchâtelois (HNE). Le RHNe concrétise la votation populaire « Pour deux hôpitaux sûrs, autonomes et complémentaires » que le peuple neuchâtelois avait acceptée en date du 12 février 2017.
Le RHNe est un établissement autonome de droit public, indépendant de l'État et doté de la personnalité juridique. Les organes dirigeants du RHNe sont le Conseil d'administration et le Collège des directions. L'État reste cependant maître de la politique hospitalière qu'il entend mener dans le canton, ainsi que des moyens qu'il consacre aux activités hospitalières.
Le Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNe) se compose de deux sites de soins qui sont situés dans les deux pôles urbains du canton (site de Pourtalès à Neuchâtel et site de La Chaux-de-Fonds), et de quatre antennes régionales (Val-de-Travers, Le Locle, Le Val-de-Ruz et La Chrysalide).
Les soins aigus sont couverts par :
- les sites de Pourtalès (Neuchâtel) et de La Chaux-de-Fonds.
- la permanence de l'antenne du Val-de-Travers (Couvet)
Les soins de réadaptation sont couverts par les antennes du Locle et du Val-de-Ruz (Landeyeux).
Les soins palliatifs sont couverts par l'antenne de La Chrysalide (La Chaux-de-Fonds).
Selon l'art. 3 de la LRHNe, le RHNe a notamment pour mission de :
a) participer à la mise en œuvre de la planification sanitaire et d'être actif dans les domaines qui lui sont attribués dans le cadre de la planification hospitalière ;
b) favoriser la coopération avec les autres acteurs publics et privés du système sanitaire cantonal et avec d'autres établissements hospitaliers, notamment dans le but d'assurer la continuité des soins ;
c) participer à la maîtrise des coûts de la santé par une affectation optimale des ressources à disposition et par une recherche de la complémentarité tant interne qu'externe ;
d) contribuer à la relève du personnel médical et soignant en déployant des activités de formation ;
e) développer et de participer à des programmes de santé publique, notamment de prévention et de promotion de la santé ;
f) participer aux activités de recherche et de développement par la collaboration avec les instituts académiques, techniques et industriels ;
g) contribuer au développement économique et social du canton et de ses régions, en favorisant notamment le maintien et la circulation de revenus et le partenariat social.