Agrégation
Toute personne de nationalité suisse peut demander le droit de cité de la commune dans laquelle elle est domiciliée, pour autant qu'elle y soit domiciliée au moment de la demande et depuis une durée minimum de 3 ans.
La requête, accompagnée d'un certificat de famille ou d'un certificat individuel d'état civil et d'un extrait du casier judiciaire doit être adressée au conseil communal de la commune de domicile.
L'agrégation est accordée par le conseil communal, sur approbation préalable du service cantonal de la population. La décision est soumise à un émolument cantonal de CHF 250.- et à un émolument communal de CHF 300.-.
Libération du droit de cité neuchâtelois
Tout ressortissant neuchâtelois qui a également un droit de cité d'un autre canton peut demander, dès sa majorité, la libération de son droit de cité neuchâtelois. Si le Confédéré possède plusieurs droits de cité communaux, il peut demander la libération de certains d'entre eux.
La demande écrite, accompagnée d'une attestation de domicile et d'un certificat de famille délivré par l'office d'état civil du lieu d'origine, doit être adressée par courrier postal au Service cantonal de la population. La libération s'étend aux enfants mineurs qui sont sous l'autorité parentale de la personne libérée.
La libération est prononcée par le Conseil d'Etat. La décision est soumise à un émolument de CHF 400.-.
Réintégration du droit de cité neuchâtelois
La Neuchâteloise qui a perdu son droit de cité par le mariage avec un Confédéré peut être réintégrée dans son ancienne commune d'origine lorsqu'elle est veuve, divorcée, femme dont le mariage a été déclaré nul ou séparée de corps pour une durée indéterminée.
La requête écrite, accompagnée d'une attestation de domicile, d'un certificat de famille délivré par l'office d'état civil du lieu d'origine ainsi que d'un certificat de famille délivré par l'office d'état civil de l'ancien lieu d'origine neuchâtelois, doit être adressée par courrier postal au Service cantonal de la population. Elle ne s'étend pas aux enfants mineurs, même s'ils sont sous l'autorité parentale de leur mère.
La décision de réintégration est prononcée par le Conseil d'état et est soumise à un émolument de CHF 400.-.