La convention sur le patrimoine culturel immatériel (PCI)
En 2003, la Convention sur le patrimoine culturel immatériel a déplacé les limites du patrimoine culturel au-delà des monuments et des collections d'objets. Ouvrant le champ patrimonial aux traditions et aux expressions vivantes transmises de génération en génération, elle reconnaît
En ratifiant la Convention sur le patrimoine culturel immatériel en 2008, la Confédération s'est engagée à définir et à inventorier le patrimoine culturel immatériel avec les collectivités intéressées. Aussi l'Office fédéral de la culture, respectant l'usage fédéraliste, s'est-il adressé aux cantons pour leur demander de proposer des pratiques et des coutumes à inscrire dans ce qu'il a appelé la Liste des traditions vivantes de Suisse. Les traditions qui font partie de la Liste actuelle ont été homologuées par un groupe de spécialistes lors de l'établissement de cette dernière en 2012 puis à l'occasion de l'actualisation de 2018. Constitutives de notre identité et de notre diversité culturelle, elles s'exercent de nos jours sur le territoire suisse. Loin d'être figées, leurs formes et manifestations évoluent au fil du temps et leur appartenance au recensement sert à leur sauvegarde. Les groupes qui les pratiquent ont participé à leur inscription sur la Liste et sont représentés par des « porteurs » ou « détenteurs ».