La Pierre Jaune de Neuchâtel

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Bien que la Pierre Jaune de Neuchâtel (ou d'Hauterive) ne soit pas la seule roche calcaire à avoir été utilisée lors de la construction de nombreux édifices à Neuchâtel et dans la région des Trois-Lacs, elle est assurément celle qui a bénéficié d'un intérêt et d'une attention tout particuliers. Sans doute parce qu'il s'agit d'une pierre de construction qui se prête parfaitement à la taille comme à la sculpture ou bien encore à cause de ses couleurs ocre, chatoyantes et variées, qui donnent un aspect vivant et chaleureux aux bâtiments sur lesquels elle a été mise en œuvre.

Bien qu'elle soit dotée de propriétés physiques et mécaniques qui en font une excellente pierre de taille, capable de traverser les siècles sans présenter de graves dommages, force est de constater que l'Homme ne peut s'empêcher d'intervenir sur son évolution. Ces interventions peuvent être justifiées (par des raisons de sécurité par exemple), mais elles sont plus généralement motivées par des besoins purement subjectifs, induits par des modifications de surface essentiellement esthétiques mais ne correspondant pas aux normes généralement acceptées par le public.
 
Nous vous proposons ici d'en apprendre un peu plus sur cette merveilleuse pierre de construction en fournissant d'abord quelques informations concernant son histoire. Puis quelques pistes permettant d'interpréter ses états de surface sur les bâtiments sont données afin de distinguer les modifications dangereuses des modifications bénignes. Dans un troisième chapitre, nous donnons des informations sur quelques techniques de conservation afin de rendre les propriétaires et les responsables attentifs au fait que, parmi les nombreuses méthodes d'intervention à disposition, il faut savoir choisir la plus adéquate et la moins nocive, et que même les meilleures méthodes de conservation peuvent voir leurs avantages annihilés par une mauvaise application. Un quatrième volet traite brièvement des matériaux de construction qui ont remplacé, ou qui remplacent encore parfois la Pierre Jaune, puisqu'elle n'est malheureusement plus exploitée aujourd'hui. Enfin, pour les plus curieux, nous mettons à disposition un glossaire et une liste de références bibliographiques.
 

Remerciements

Pour leur participation à la création de ces pages sur la Pierre Jaune, nous remercions chaleureusement :
 
- Mme Bénédicte Rousset, géologue à Fribourg (CSC Sàrl)
- M. Thierry Adatte, géologue à l'UNIL 
- M. Olivier Fawer, tailleur de pierres à Lausanne et conseiller de la
  commission de contrôle pour la charte de la taille de pierre de l'ARMP
- M. Claude Félix, géologue à Ecublens, VD
 
Toutes les personnes et entreprises qui ont ouvert leurs portes ou fourni des renseignements, des échantillons ou des conseils.
Les collaborateurs de l'ancien Expert Center pour la conservation du patrimoine bâti, Lausanne.
L'Office fédéral de la culture, section patrimoine culturel et monuments historiques.