Protection de la population

La situation de conflit armé actuel entre la Russie et l'Ukraine engendre un certain nombre de questions des citoyens et citoyennes concernant les dispositifs de protection de la population.

Vous trouverez ci-dessous une FAQ consacrée à ces préocupations.


Questions fréquentes sur le thème des dispositifs de protection de la population

  • Le SSCM rappelle que par précaution, il est toujours conseillé de prévoir des provisions domestiques pour une semaine, que ce soit en temps normal ou dans la situation actuelle. Pour en savoir plus sur la constitution de réserves, consultez la page à ce sujet sur le site de la Confédération. Évitez cependant les provisions superflues et inutiles !

  • Nous estimons improbable que la Suisse se mette en état de guerre. De ce fait, nous n'avons pas entrepris d'annoncer une attribution des places dans les abris. Dans le canton de Neuchâtel, les places dans les abris sont attribuées et communiquées par les organisations régionales de protection civile sur ordre du canton en cas de besoin uniquement.

  • Les organisations régionales de protection civile, gèrent et contrôlent l'utilisation et l'entretien des constructions protégées, des abris publics et privés.

  • Le propriétaire d'abri a l'obligation d'équiper et d'entretenir son abri conformément aux dispositions fédérales (lien)

  • Oui, les locaux d'abri peuvent être utilisés pour d'autres fonctions à conditions qu'il puisse être mis en fonction dans un délai de 5 jours.

    Toutes les parties techniques de l'abri doivent rester en place en vue d'un contrôle technique.

    L'enveloppe de l'abri ne doit pas être touchée sans l'approbation du service et les sorties de secours doivent rester fonctionnelles.


  • Non. Des comprimés de iodure de potassium sont distribués à titre préventif aux personnes séjournant régulièrement dans une commune située dans un périmètre de 50 kilomètres autour d'une centrale nucléaire. Pour les zones en dehors de ces périmètres, les cantons disposent de stocks de comprimés à distribuer à l'ensemble de la population en cas d'incident. Les comprimés ne doivent être pris que sur ordre exprès des autorités sanitaires. Le cas échéant, la Centrale nationale d'alarme (CENAL) diffuserait des consignes de comportement dans les médias. Des messages d'alerte seraient également diffusés via l'application Alertswiss.

  • La guerre en Ukraine a déjà entraîné une hausse des prix du pétrole et du gaz. La Suisse dispose de réserves obligatoires, constituées par l'Office fédéral pour l'approvisionnement économique du pays (OFAE). En cas de manque temporaire, ces réserves suffiraient pour combler les besoins pendant plusieurs semaines. Si cela ne suffisait pas, l'OFAE pourrait aussi ordonner d'éventuelles mesures d'économie d'énergie. Il informe le service de la sécurité civile et militaire (SSCM) ainsi que le service de l'énergie et de l'environnement (SENE) à intervalles réguliers, et n'a pour le moment pas ordonné de recourir aux réserves ni de prendre des mesures d'économie. La situation reste donc sous contrôle et son évolution est suivi régulièrement.