Concrétisation cantonale des voies de mobilité douce

10.12.2020

En 2017, dans le cadre de la stratégie Mobilité 2030, le Conseil d’État validait le plan directeur de mobilité cyclable et la politique de mobilité douce du canton de Neuchâtel. Depuis, l’État a réalisé quelque 20 km de pistes et bandes cyclables. À l’image du projet d’aménagement du Pont de St-Jean, validé hier par le Conseil d’État, les projets planifiés d’ici à 2025 représentent 10,5 millions d’investissements et 15,6 km de nouvelles infrastructures à construire. Les investissements des communes jouent également un rôle important pour concrétiser de manière dynamique le réseau cyclable neuchâtelois. À ces fins, en plus des soutiens financiers de l’État, un guide de mise en œuvre et une page internet dédiée à la mobilité douce sont en ligne.

L’État de Neuchâtel a finalisé cette année les travaux routiers et de mobilité douce de la H10 à Travers, de la RC174 entre La Brena et Peseux, de la RC1356 en traversée de Chézard, de la RC5 en traversée de Bevaix et de la RC1320 aux Hauts-Geneveys. Comme annoncé dans le cadre de la stratégie de mobilité douce, le Canton met en œuvre sa vision avec quelque 20 km de pistes et bandes cyclables complémentaires réalisés depuis 2018. Ainsi, sur 132 km du réseau prioritaire, 70 km sont d’ores et déjà concrétisés. Dans les cinq ans à venir, 10,5 millions seront investis en infrastructures dédiées à la mobilité douce pour quelque 15,6 km supplémentaires sur les tronçons suivants :

  • Chemin des Rencontres à La Chaux-de-Fonds : 1,4 km pour 1 million de francs
  • Rochefort – Rochefort-Dessus : 800 mètres pour 500'000 francs
  • Traversée du village de Fontainemelon : 1,65 km pour 100'000 francs
  • Pont de St-Jean au Landeron : 250 mètres pour 500'000 francs
  • RC1310 entre La Sagne et Les Ponts-de-Martel : 6,5 km pour 3 millions de francs
  • RC5 entre Neuchâtel et St-Blaise : 1,5 km pour 1,5 million de francs
  • RC5 entre St-Blaise et Cornaux : 3,2 km pour 3 millions de francs
  • Grand-Pont de La Chaux-de-Fonds : 300 mètres pour 900'000 francs de coûts liés à la mobilité douce

Par ailleurs, il faut rappeler le projet d’assainissement du tunnel de La Clusette qui comprend la construction d’une galerie de sécurité réservée à la mobilité douce. Sans oublier le projet de reconversion de la ligne historique entre Corcelles, Chambrelien et La Chaux-de-Fonds comprenant idéalement une voie verte.

Les investissements cantonaux dans le domaine de la mobilité douce permettent ainsi une réalisation dynamique des aménagements. Le Canton rappelle aussi le rôle important des communes pour réaliser le Plan directeur cantonal de mobilité cyclable dans un délai raisonnable. À ces fins, par le biais de la Loi sur la mobilité douce, le Canton soutient les projets communaux dans une fourchette de 20 à 50% des coûts de réalisation selon leur importance.

De plus, un guide intitulé « Faciliter les déplacements à vélo, pour une mobilité multimodale durable » est publié ce jour par l’État. Il est à disposition des communes et de tout autre partenaire intéressé. Une page internet permet de faciliter la coordination et la planification dans la mise en œuvre d’itinéraires cyclables régionaux et cantonaux.

Pour assurer un suivi objectif des effets de la politique cantonale et une planification des projets qui soit en adéquation avec les besoins des usagers, le Canton a, pour l’instant, placé huit postes de comptage vélo permanents dans les différentes régions. Le nombre de points de comptage sera étendu en fonction du développement du réseau cyclable.

Enfin, la mobilité douce s’inscrit désormais dans les déplacements professionnels des collaboratrices et collaborateurs de l’État : la constitution d’une flotte de vélos électriques a débuté dans cette optique et les cinq premiers sont à disposition sur deux sites de l’administration cantonale.

Ainsi, le Canton poursuit l’avancée de son objectif de mobilité douce, soit développer des infrastructures cyclables utilitaires et de loisir qui soient simultanément de qualité, sécurisées et pérennes.