Philippe Eckert nommé président du Conseil d’administration du RHNe - renforcement souhaité de la collaboration avec le CNP

16.11.2023

À la suite de la démission du docteur Pierre-François Cuénoud de la présidence du Conseil d'administration du Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNe), le Conseil d'É​tat a désigné le professeur Philippe Eckert pour lui succéder. Le professeur Philippe Eckert entrera en fonction en mars 2024. Il intégrera simultanément le Conseil d'administration du Centre neuchâtelois de psychiatrie (CNP). Le Conseil d'État entend ainsi renforcer les synergies entre les deux institutions. Celles-ci ont par ailleurs reçu le mandat d'élaborer un inventaire des prestations à développer en commun et des synergies possibles entre leurs organisations ainsi qu'une planification conjointe de leurs infrastructures.

A la suite de l'annonce de la démission de l'actuel président du Conseil d'administration du Réseau hospitalier neuchâtelois (RHNe), le docteur Pierre-François Cuénoud, le Conseil d'État a désigné le professeur Philippe Eckert pour lui succéder. Il entrera en fonction dès le mois de mars 2024. Ancien directeur du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), le professeur Eckert nourrit de multiples liens dans le canton de Neuchâtel, où il a notamment suivi sa scolarité obligatoire et son gymnase. Par ailleurs, il a assumé divers mandats au début des années 2000 pour l'hôpital neuchâtelois.

Entendant favoriser les synergies entre les institutions hospitalières publiques, le Conseil d'État l'a également nommé comme membre du Conseil d'administration du Centre neuchâtelois de psychiatrie (CNP), en remplacement de Monsieur Bertrand Nussbaumer, également démissionnaire pour la fin du mois de février prochain. Le gouvernement désignera réciproquement un représentant du Conseil d'administration du CNP au sein de celui du RHNe à la prochaine vacance au sein de ce dernier.

Le Conseil d'État tient à remercier chaleureusement Monsieur Cuénoud pour son engagement au sein du​ Conseil d'administration du RHNe qu'il a présidé dès sa constitution, en novembre 2019. Dans cette fonction, il a contribué à un notable apaisement des questions hospitalières dans le canton et à la constitution d'équipes professionnelles compétentes et engagées, qui ont notamment permis à l'institution de consolider sa présence dans le paysage sanitaire neuchâtelois et d'y jouer un rôle déterminant durant la pandémie de COVID-19.

Le Conseil d'État adresse également ses sincères remerciements à Monsieur Nussbaumer, lui aussi en fonction depuis la constitution du CNP, en 2009. Il y a contribué à ancrer dans le paysage sanitaire neuchâtelois une institution solide et respectée de ses partenaires, dont les prestations ont été régulièrement adaptées à l'évolution de son environnement pour répondre de façon appropriée aux besoins des patient-e-s.

Parallèlement à la désignation du professeur Eckert, le Conseil d'État a donné mandat aux deux Conseils d'administration d'élaborer ensemble un inventaire de toutes les prestations à développer en commun, des synergies envisageables entre les deux institutions, ainsi qu'une planification commune de la modernisation et du développement de leurs infrastructures.

Le Conseil d'État est en effet convaincu que, si les deux institutions doivent rester indépendantes et répondre en partie à des préoccupations distinctes, l'évolution des prises en charge, de plus en plus complexes, et le vieillissement de la population imposent le développement de l'interprofessionnalité et une intégration plus marquée de multiples prestations. Dans le souci d'une meilleure coordination des soins et d'une réponse globale aux patientes et aux patients, en particulier les plus âgé-e-s d'entre eux, de nombreuses prestations de soins somatiques et psychiatriques doivent en effet être envisagées comme partie d'une seule et même prise en charge.

Les deux institutions sont en outre confrontées à des défis très importants s'agissant de l'évolution des coûts et en vue de l'assainissement et du renouvellement de leurs infrastructures, pour lesquelles le Conseil d'État souhaite disposer d'une vision d'ensemble. Celle-ci favorisera aussi le renforcement souhaité de la coordination des soins somatiques et psychiatriques. Le Conseil d'État reste convaincu qu'il existe dans plusieurs domaines un potentiel de collaboration et d'optimisation entre les deux institutions et qu'une vision globale de leurs enjeux financiers s'impose.​

Au service de ces planifications communes (prestations et infrastructures) qu'il attend du RHNe et du CNP, le Conseil d'État a ainsi invité les deux institutions à mettre en place l'organisation adéquate qui permettra de mener ce travail conjoint. 

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