Le service de l'emploi se réjouit une nouvelle fois de l'efficacité du partenariat avec VARO Energy visant à assurer le respect des conditions de travail cantonales et fédérales par les entreprises mandatées lors de l'arrêt de la raffinerie. Les ajustements demandés ont été apportés, la situation à fin octobre 2024 est donc conforme.
Les contrôles effectués par le service de l'emploi (SEMP), plus particulièrement par l'office des relations et des conditions de travail (ORCT), mettent en évidence le respect des dispositions légales par les entreprises suisses ou étrangères engagées par VARO Energy lors de l'arrêt de cinq semaines de la raffinerie de Cressier. À la fin du mois d'octobre 2024, toutes les entreprises avaient respecté les dispositions légales. Il s'agissait de trente entreprises (pour un total de 190 travailleuses et travailleurs).
L'Association neuchâteloise pour le contrôle des conditions de travail (ANCCT) a, pour sa part, procédé au contrôle de cinq entreprises soumises à une convention collective de travail.
Importance du partenariat entre l'entreprise VARO et le service de l'emploi
Tous les trois ans, l'entreprise de raffinage VARO Energy procède à un arrêt partiel ou complet de son activité de production pour effectuer des travaux de maintenance. Ces opérations, très exigeantes en matière de sécurité et de compétences spécialisées, impliquent l'engagement d'entreprises suisses et étrangères expertes dans le domaine.
Depuis plusieurs années, l'entreprise VARO Energy et le SEMP ont intensifié le travail de préparation avec les différentes entreprises concernées dans une volonté de transparence et de respect de la loi. Dans un premier temps, soucieux que les salarié-es étranger-ères travaillant sur le territoire cantonal bénéficient des mêmes conditions de travail que les Neuchâtelois-es, le service de l'emploi et VARO ont mené un travail d'information auprès des entreprises engagées afin de leur notifier les dispositions légales à respecter et les documents à fournir.
Dans un deuxième temps, l'ORCT a procédé aux contrôles en vérifiant par exemple la durée de travail, les temps de pause ou encore les autorisations de travail de nuit et du dimanche. La plupart des temps contrôlés ont démontré une conformité aux règles, hormis des ajustements mineurs signalés à l'entreprise VARO. À noter que celle-ci procède au contrôle des temps de travail en temps réel et demande de manière continue les rectifications de toutes les anomalies. Le SEMP a également contrôlé les dispositions légales particulières des travailleur-ses détaché-es en vérifiant que les montants des salaires et les indemnités forfaitaires (repas, logements, etc.) notifiés dans les contrats soient respectés. À cet égard également, des ajustements ont été demandés pour neuf entreprises pour, au final, aboutir à une situation conforme à la fin du mois d'octobre 2024.
Le Conseil d'État se réjouit de ce résultat positif et de la qualité de la collaboration avec l'entreprise VARO qui a pour but de garantir des équilibres favorables entre les employeurs, les employé-es et les collectivités.
Photo : la raffinerie de Cressier (crédit : VARO Energy).