Le Conseil d’État a reçu une délégation des manifestant-e-s aujourd’hui au Château de Neuchâtel

06.12.2022

Le Conseil d'État a reçu ce mardi 6 décembre 2022 une délégation des manifestant-e-s – pour la majorité provenant du domaine social et du domaine de la santé – venus au Château de Neuchâtel exprimer à l'intention des autorités cantonales leurs revendications. Celles-ci concernent  leurs conditions de travail et de rémunération. Les manifestant-e-s ont exprimé leur mécontentement quant à la manière dont leurs préoccupations ont été intégrées dans le budget 2023 de l'État.

Au cours de cet échange, le Conseil d'État a répété qu'il avait, dans le paquet « vie chère » proposé au Grand Conseil, accordé la priorité aux mesures touchant l'ensemble de la population ou ses catégories les plus vulnérables (fiscalité, primes d'assurance-maladie, etc.), tout en réitérant son engagement ferme à discuter des conditions de rémunération des domaines social et santé dès le premier trimestre 2023. Ces éléments avaient déjà été exprimés par la délégation du Conseil d'État ayant reçu des représentant-e-s du domaine social en marge de la manifestation du 30 novembre dernier. 

Bien qu'il considère comme légitimes les revendications sollicitant une compensation du renchérissement équivalente à celle octroyée à la fonction publique, le Conseil d'État souhaite également, pour ces deux domaines, clarifier avec les employeurs concernés les modalités de mise en œuvre d'une nouvelle version de la convention collective de travail et ses coûts (secteur social – établissements spécialisés) et l'évolution financière attendue de façon plus générale (secteur santé principalement). 

Cela étant, le Conseil d'État a d'ores et déjà invité les employeurs des domaines social et santé à donner un signal dès le début de l'année prochaine en affectant, sans attendre le résultat des discussions à venir, les économies de charges sociales (baisse des cotisations en faveur des allocations familiales et du contrat-formation) à une première compensation du renchérissement pour leurs collaboratrices et collaborateurs. 

Au terme de la discussion menée avec la délégation des manifestant-e-s, le Conseil d'État s'est engagé à ouvrir avec les employeurs cette année déjà les discussions prévues initialement au premier trimestre 2023.