Rentrée scolaire du secondaire 2 : la voie duale continue son essor

04.11.2021

Le Canton de Neuchâtel compte plus de 5'400 contrats d’apprentissage en cours, dont 4’224 en mode dual. Ce nouveau record augmente le taux de dualisation de 2,8 points pour un total de 78,2%. Les mesures prises par tous les partenaires de la formation professionnelle dans le Canton de Neuchâtel continuent de soutenir le dynamisme du marché des places d’apprentissage et expriment la volonté du Canton de poursuivre la valorisation de cette voie de formation.

Ces bons résultats s’accompagnent de plusieurs indicateurs positifs. En 2020, 642 attestations de cours de formateur-trice-s en entreprise ont été délivrées. Ce chiffre, encore jamais atteint, révèle l’engagement fort des entreprises formatrices pour l’accompagnement de la relève. Enfin, le taux de certification de 90,5 %, pour les titres AFP et CFC, atteste de la qualité de l’encadrement des apprenti-e-s sous contrat neuchâtelois dans les trois lieux de formation (entreprises, écoles professionnelles et cours interentreprises).

Les perspectives du marché des places d’apprentissage, appuyé par les organisations du monde du travail (OrTra), les milieux économiques et le Canton, sont réjouissantes. Le contrat-formation, alimenté par un prélèvement auprès de tous les employeurs neuchâtelois et entré en vigueur en janvier 2020, porte ses fruits. Celui-ci redistribue 5’000 francs en moyenne, par apprenti-e, aux entreprises formatrices. De plus, le Centre de formation professionnelle neuchâtelois (CPNE), qui sera effectif à la rentrée 2022 et totalement intégré en 2025, permettra une meilleure lisibilité du système de formation et une agilité renforcée face à un monde du travail en constante évolution. Enfin, les adaptations du système de formation dans les métiers de l’informatique, les domaines santé-social et biopharmaceutique permettent de nouveaux cursus dans d’importants secteurs économiques. En terme d’effectifs, 5’792 élèves suivent actuellement une formation professionnelle initiale (AFP ou CFC avec ou sans maturité professionnelle) dont 2'294 sont en première année.

Enseignement professionnel et académique à l’ère du numérique
L’implication du Canton dans l’éducation numérique permet la concordance des formations postobligatoires avec le monde du travail et les formations subséquentes. La rentrée 2021 de la filière maturité gymnasiale est notamment marquée par l’enseignement de la science informatique, à raison de deux périodes hebdomadaires en première année. La formation professionnelle, notamment au moyen du système BYOD/AVEC (apportez votre équipement personnel de communication) et des différentes révisions des formations, est également engagée dans l’éducation numérique. Aussi, l’infrastructure et l’équipement des écoles professionnelles et des lycées sont en plein développement. D’ici 2026, plus de 600 nouvelles classes supplémentaires seront équipées des outils nécessaires (équipements mobiles) à l’intégration des technologies numériques dans l’enseignement.

La formation académique appelée à s’harmoniser
La Conférence suisse des directeurs cantonaux de l’instruction publique (CDIP) vise à faire évoluer la maturité gymnasiale. Pour le Canton, plusieurs axes deviendront concrets à l’horizon 2031, comme la durée minimale et harmonisée de 4 ans et la révision du plan d’études cadre (PEC). En terme d’effectifs, 2’573 élèves suivent actuellement une formation générale (maturité gymnasiale ou spécialisée et certificat d’école de culture générale), dont 936 sont en première année. A noter encore le goût des lycéen-ne-s neuchâtelois-e-s pour les branches scientifiques: 50% d’entre eux choisissent les options spécifiques « Biologie et chimie » et « Physique et application des mathématiques ».

Les informations détaillées sont à disposition dans les documents édités par le service des formations postobligatoires et de l’orientation (SFPO) : le Recueil de la formation professionnelle initiale 2021-2022, ainsi que la brochure Orientation des élèves libérables en 2021.

Photo: apprentie cuisinière CFC et son formateur à la brasserie Le Cardinal à Neuchâtel (crédit: Matthieu Spohn).