Référendum déposé contre le contournement routier de la H18

22.07.2021

Un référendum contre le projet de contournement routier de la H18 à La Chaux-de-Fonds a été déposé à la chancellerie d’État ce jeudi 22 juillet 2021. Ce projet accepté à une très large majorité par le Grand Conseil le 31 mars 2021 doit permettre de renforcer l’attractivité économique et résidentielle de la métropole horlogère en délestant de son trafic son centre-ville historique. Le comité référendaire a récolté 4’704 signatures. Celles-ci devront encore faire l'objet d'une vérification par la chancellerie d’État avant publication dans la Feuille officielle.
 
Un référendum contre le décret portant octroi d’un crédit d’engagement de 186 millions de francs – dont 113 millions de contributions fédérales – pour la réalisation du contournement est de La Chaux-de-Fonds par la route principale suisse H18 a été déposé ce jeudi 22 juillet 2021 à la chancellerie d’État. Ce sont au total 4’704 signatures qui ont été remises par le comité référendaire composé des sections neuchâteloises de solidaritéS, des Jeunes Verts, de Greenpeace et de la Grève du climat.
 
Le projet de coutournement routier de La Chaux-de-Fonds fait partie de la stratégie cantonale Neuchâtel Mobilité 2030, largement plébiscitée par la population neuchâteloise en février 2016. Accepté par le Grand Conseil le 31 mars 2021 à une très large majorité, par 98 voix contre 7, ce crédit d’engagement a pour objectif de diminuer drastiquement le trafic du centre-ville de la cité horlogère permettant, entre autres, d’apporter une meilleure qualité de vie à la population et de renforcer l’attractivité des Montagnes neuchâteloises. La mise en service de l’aménagement était initialement planifiée pour la fin 2026.
 
Les signatures feront l’objet d’une vérification par la chancellerie d’État avant publication dans la Feuille officielle. Pour rappel, un référendum doit être muni de 4'500 signatures pour être valable. Dès l'expiration du délai référendaire, qui est fixé à ce jour dans le cas présent, le Conseil d'État a six mois pour soumettre l'acte contesté au vote populaire.