Abattoir des Ponts-de-Martel : mise en oeuvre de mesures correctrices dès fin 2018

05.06.2019

​Informé en fin d’automne passé par son propre système d’inspection, que la conduite et la mise à mort des animaux n’étaient pas systématiquement effectuées selon les règles, le service de la consommation et des affaires vétérinaires (SCAV) souligne que des mesures ont été exigées sans délai pour corriger les manipulations inadéquates constatées aux abattoirs. Des améliorations immédiates ont été demandées, tout comme un programme de formation du personnel. Depuis lors, le gérant de l’abattoir a été licencié par le comité de la coopérative. Actuellement, le SCAV travaille en étroite collaboration avec l’équipe dirigeante et le personnel de l’abattoir pour renforcer encore la mise en oeuvre des bonnes pratiques.

L’association PEA (Pour l’égalité animale) diffuse des vidéos tournées clandestinement à l’intérieur de l’abattoir des Ponts-de-Martel en novembre 2018. En parallèle, une dénonciation au Ministère public vient d’être déposée par cette association. Dans ce contexte, le SCAV tient à préciser qu’il a exigé la mise en oeuvre de mesures correctives dès qu’il a été informé, en fin d’automne passé, que la conduite et la mise à mort des animaux n’étaient pas systématiquement effectuées selon les règles. Par des contacts directs avec le comité de l’abattoir, il a été exigé des améliorations concrètes et immédiates dans le domaine de la protection des animaux.

Convaincu que les améliorations les plus durables ne peuvent être obtenues que par une meilleure formation du personnel, le SCAV a lancé ces derniers mois un projet de monitorage des bonnes pratiques de gestion des animaux au sein de l’abattoir. Ce programme s’étendra sur plusieurs mois encore. Le programme se caractérise par une surveillance renforcée, un encadrement en temps réel et des conseils donnés au personnel.

Le SCAV souligne la bonne collaboration du comité et du personnel et rappelle que l’abattoir des Ponts-de-Martel a été entièrement rénové et agrandi en 2014. Ses installations correspondent en tous points aux normes légales de protection des animaux.