Avenir muséal des châteaux de Boudry, Colombier et Valangin

12.11.2018

À l’invitation du chef du Département de la justice, de la sécurité et de la culture (DJSC), une quarantaine de participants se sont réunis au château de Colombier, samedi 10 novembre, pour envisager un avenir commun aux trois monuments historiques qui, chacun, abrite une collection muséale.

Après la fermeture temporaire du musée militaire suite au départ de sa conservatrice, le Conseil d’État a entamé une réflexion pour imaginer un nouvel avenir muséal pour les châteaux de Boudry, Colombier et Valangin. En effet, si chacun des monuments historiques appartient au canton, les collections qu’ils abritent sont conservées et mises en valeur selon des modèles de gouvernance différents. De plus, l’organisation « en silo » des trois musées a atteint ses limites et ne permet plus guère de nouveaux développements.

Sur la base de ce constat, une étude a été confiée à Laurence Vaucher et Françoise Bonnet Borel, deux conservatrices de musée expérimentées, afin d’établir un état des lieux et d’élaborer des propositions concrètes en vue de valoriser les trois châteaux neuchâtelois et leurs musées ainsi que de proposer un modèle de gouvernance transversale entre les trois institutions.

L’ensemble des partenaires des trois châteaux, conservateurs, représentants politiques des communes siège, des sociétés d’amis, des associations liées et des utilisateurs, a été convié le samedi 10 novembre pour prendre connaissance des résultats de l’étude. Les participants ont également eu l’opportunité de découvrir les stratégies mises en place pour le Château de Chillon, ainsi que dans le canton d’Argovie, qui a regroupé quatre de ses châteaux musées au sein d’une structure unique. Une discussion nourrie, animée par Jacques Bujard, conservateur cantonal, s’est ensuite engagée.

Au terme d’échanges très constructifs, c’est à M. Jean-Frédéric Jauslin, ancien directeur de l’Office fédéral de la culture et ancien ambassadeur auprès de l’Unesco qu’il a appartenu de restituer les lignes de forces qui serviront de socle pour la poursuite des réflexions.

Afin d’approfondir ces dernières, les personnes présentes ont été invitées à s’engager au sein de trois groupes de travail – gouvernance transversale, implication des communes sièges, rôle des sociétés d’amis – dont les propositions sont attendues pour la fin de l’hiver prochain.