Soutien à Neuchâtel-Ouest confirmé

05.11.2018

Quelques semaines avant le nouveau scrutin subiéreux qui décidera de la fusion entre les communes de Peseux, Corcelles-Cormondrèche, Neuchâtel et Valangin, le Conseil d’État réaffirme son soutien à ce projet ; en cas d’acceptation, CHF 8,2 millions seront versés à la nouvelle commune en vertu des dispositions en vigueur en 2016.

Après l’annulation, par le Tribunal fédéral, de la votation communale du 5 juin 2016, les électrices et électeurs de Peseux se prononceront une nouvelle fois, le 25 novembre prochain, sur la fusion de leur commune avec celles de Neuchâtel, Corcelles-Cormondrèche et Valangin. Le Conseil d’État confirme son soutien à cet important projet de fusion de communes au coeur de la région Neuchâtel-Littoral.

Comme il l’avait promis avant le vote de 2016 en vertu des dispositions alors en vigueur, le Conseil d’État accordera à la nouvelle commune le montant de CHF 8,2 millions, en cas d’acceptation de la fusion. Le gouvernement neuchâtelois considère en effet qu’il s’agit pour les subiéreuses et les subiéreux de répéter, dans des conditions conformes au droit, le vote annulé par le Tribunal fédéral. A noter que l’objet soumis au vote dans la commune de Peseux a d’ores et déjà été accepté par les autres communes partenaires du projet.

Si elle voit le jour, la nouvelle commune hébergera près d’un habitant sur quatre et un emploi sur trois du canton. Elle contribuera au rayonnement de l’agglomération neuchâteloise et y jouera un rôle moteur. « La fusion contribuera au renforcement des régions voulu par le gouvernement. Nous souhaitons des collectivités prospères et dynamiques, aptes à nouer de véritables partenariats et à affronter les défis de notre temps ! » explique Alain Ribaux, conseiller d’État en charge des institutions.

L’exécutif cantonal voit dans ce scrutin l’opportunité de poursuivre une dynamique de regroupement des communes et l’occasion de renforcer les pôles urbains du canton, dans l’intérêt des collectivités neuchâteloises. Les défis posés aujourd’hui aux communes en termes de développement économique, d’aménagement du territoire, de logement, de circulation ou encore de culture et d’organisation du « vivre ensemble » sont déjà largement partagés au sein de l’espace couvert par le projet de Neuchâtel-Ouest.