Le Conseil d’État lance l’appel à candidatures pour la 24ème édition du prix interculturel Salut l’étranger. Institué en 1995, ce prix réaffirme l’engagement du gouvernement neuchâtelois afin de maintenir une tradition interculturelle vivante. Les candidatures sont à déposer jusqu’au 26 octobre ; le prix sera remis le 6 décembre 2018.
Institué en mars 1995 par le Conseil d’État afin d’encourager l’esprit d’ouverture et le vivre ensemble, le prix interculturel neuchâtelois Salut l’étranger reste, après plus de 20 ans, une marque tangible de reconnaissance officielle de celles et ceux qui œuvrent en faveur du dialogue entre les personnes aux appartenances diverses. Afin de renforcer sa dimension interculturelle, le Conseil d’État profite de l’édition 2018 pour adapter les objectifs et le visuel du prix à la politique menée actuellement par le canton.
En effet, au-delà de l’ouverture et de l’acceptation de la diversité comme une richesse, une société interculturelle favorise avant tout les échanges et les interactions entre toutes et tous. Le prix interculturel Salut l’étranger reflète désormais clairement ces objectifs en reconnaissant toute personne ou groupe de personnes qui aura favorisé sur le territoire cantonal :
- le dialogue interculturel et interconvictionnel ;
- le respect de l’autre, le vivre ensemble et les interactions entre personnes de différentes appartenances culturelles ;
- la reconnaissance pour chacune et chacun, sans discriminations, de sa place dans la société neuchâteloise.
Les candidatures pour l’édition 2018 du prix interculturel neuchâtelois Salut l’étranger sont désormais ouvertes et peuvent être déposées jusqu’au 26 octobre 2018. Les documents sont disponibles sur le site internet du service de la cohésion multiculturelle (COSM, www.ne.ch/cosm). Le prix, d’une dotation totale de 7000 francs, sera remis le 6 décembre 2018 par le conseiller d’État Jean-Nathanaël Karakash et le président du jury, Roland Debély.
Dans le cadre de son programme de législature et après le lancement de sa feuille de route pour une administration ouverte et égalitaire, le Conseil d’État continue d’exprimer sa conviction qu’une société qui favorise le dialogue et la participation de chacune et chacun, indépendamment de ses origines, est plus forte.
