Exercice d’évacuation d’archives au Château de Neuchâtel

29.05.2018

Un exercice d’évacuation d’archives a été organisé au Château de Neuchâtel ce mardi 29 mai. Il est le résultat d’une collaboration entre la Protection civile (PC), la Haute École Arc (HE-Arc) et l’office des archives de l’État de Neuchâtel (OAEN).

Les alentours du Château de Neuchâtel ont été, l’espace d’une journée, le théâtre d’un exercice grandeur nature d’évacuation d’archives. L’objectif de cet exercice était de simuler un sinistre majeur aux Archives de l’État afin de tester et d’améliorer les procédures d’intervention en cas de catastrophe. Au préalable, la Protection civile du Littoral Centre avait procédé, dans un lieu sécurisé, à la destruction partielle par le feu et par l’eau d’un lot de documents sans valeur historique. Les documents endommagés ont ensuite été utilisés pour reproduire en situation réelle les différentes étapes d’évacuation des archives.

Un soin tout particulier a été apporté aux opérations de sécurisation des biens culturels sinistrés avec le montage en plein air d’un poste de sauvetage. Les participants ont ainsi pu se former aux techniques de tri, de documentation et de conditionnement d’urgence ; ils ont appris, répété et perfectionné les gestes permettant de stabiliser rapidement les documents endommagés en vue d’une restauration ultérieure.

L’exercice d’évacuation d’archives a pu être mené à bien grâce à une collaboration étroite entre trois institutions régionales actives dans le domaine patrimonial : la section « Protection des biens culturels » de la PC, la filière « conservation-restauration » de la HE-Arc et l’OAEN. Il est appelé à se répéter dans les années à venir afin de réviser les connaissances acquises et de perfectionner le plan d’intervention en cas de catastrophe.

Cet exercice s’inscrit par ailleurs dans le cadre plus large d’une optimisation de la gestion des dépôts d’archives au Château de Neuchâtel : le personnel de l’OAEN, épaulé par la PC, procède actuellement au déménagement interne de près d’un quart de l’ensemble des Archives de l’État afin de conserver les fonds d’archives dans les dépôts les mieux adaptés à leur valeur patrimoniale et à leur support matériel.

Toutes ces mesures doivent contribuer à réduire autant que possible les risques inhérents aux dépôts d’archives actuels, vétustes et peu fonctionnels, dans l’attente, à moyen terme, de la réalisation du projet de Nouveau Centre d’Archives.