À l’occasion de la votation cantonale du 26 novembre, la population neuchâteloise a refusé à 76,55% la loi du 27 mars 2017 portant modification de la loi sur le Centre neuchâtelois de psychiatrie (LCNP), de la loi sur l’Hôpital neuchâtelois (LHNE), de la loi portant constitution d’un établissement de droit public pour le maintien à domicile (NOMAD – Neuchâtel organise le maintien à domicile), et à 77,15% la loi du 29 mars 2017 portant modification de la loi sur le financement des établissements médico-sociaux (LFinEMS ). Par ce vote, les Neuchâteloises et Neuchâtelois se sont ainsi déclarés favorables au maintien de la CCT Santé 21 pour le personnel de la santé. Le taux de participation à ce scrutin s’élève à 29,35%.
Dans le détail, la population a dit NON par 30’140 voix contre 9’232 à la modification de la LCNP, de la LHNE, de la loi portant constitution d’un établissement de droit public pour le maintien à domicile (NOMAD – Neuchâtel organise le maintien à domicile) et NON par 30’355 voix contre 8’990 à la modification de la LFinEMS.
Le Conseil d’État se réjouit de ces résultats qui marquent l’importance que la population accorde au partenariat social et aux conditions négociées dans ce cadre entre les acteurs de la santé. Ces résultats traduisent aussi l’attachement des Neuchâteloises et des Neuchâtelois à des conditions de travail attractives et équitables pour permettre une prise en charge de qualité au sein des institutions de soins du canton.
Le partenariat social, dans le domaine de la santé comme dans d’autres branches, pourra désormais se poursuivre et se renouveler dans des conditions plus sereines et le système de santé, confronté à de nombreux défis, bénéficiera d’un cadre et de conditions stables pour poursuivre ses transformations. Le maintien d’un seul texte de référence pour l’ensemble des professionnels favorisera aussi des prises en charges globales et la coordination des soins, pour le bénéfice des patients.
La CCT Santé 21 n’en est pas pour autant figée. Comme ce fut le cas à plusieurs reprises depuis son entrée en vigueur en 2004, elle continuera d’évoluer dans le cadre des négociations partenariales pour s’adapter aux évolutions et aux contraintes fortes qui caractérisent ce domaine d’activités.