Lors de la rentrée scolaire 2017 du secondaire 2 dans le canton de Neuchâtel, un nombre record de contrats d’apprentissage ont été signés : 1’610 contrats ont été conclus entre apprenti-e-s et entreprises formatrices. C’est 30% de plus qu’il y a huit ans ! La rentrée a également été marquée par la mise en place de mesures spécifiques pour accompagner un nombre important d’élèves n’ayant pas pu concrétiser un projet de formation en fin de 11e année scolaire.
Le nombre de contrats d’apprentissage signés en cette rentrée scolaire atteint un chiffre record : 1’610 contrats ont été signés entre apprenti-e-s et entreprises neuchâteloises, soit 2% de plus depuis la rentrée 2016. Depuis 2009 – année d’entrée en vigueur du Plan d’actions du Conseil d’État en faveur de la formation professionnelle -, l’apprentissage en mode dual remporte un succès croissant avec 368 contrats supplémentaires signés, soit une augmentation de 30%.
En matière d’évolution des apprentissages en mode dual (entreprise et école) par rapport aux apprentissages en école de métiers à plein temps, une légère hausse est constatée : 71,4% des jeunes ont choisi ce mode d’apprentissage (69,3% en 2016).
Effectifs en hausse en première année dans les centres professionnels et les lycées
Au niveau des effectifs dans les centres de formation professionnelle, la rentrée scolaire 2017 est marquée par une légère augmentation du nombre d'apprenti-e-s de première année (2’517 contre 2’498 en 2016). Au total, 6’247 jeunes suivent un apprentissage dans le canton de Neuchâtel cette année.
Du côté des lycées neuchâtelois, une légère hausse du nombre d’étudiant-e-s est constatée en première année: 908 jeunes ont entrepris cette année une formation générale (maturité gymnasiale, maturité spécialisée et culture générale) contre 854 en lors de la rentrée précédente. Les effectifs globaux augmentant également légèrement avec 2383 étudiant-e-s. La fréquentation en première année de la filière bilingue français-anglais est en légère diminution alors que celle français-allemand est stable. Du côté des options spécifiques, celles à caractère scientifique (« Biologie et chimie » et « Physique et applications des mathématiques »), ainsi que l’option « Économie et droit » sont toujours très prisées, alors que l’« Espagnol » connaît une faible érosion. En filière de certificat de culture générale, l’intérêt pour l’option de maturité spécialisée « Pédagogie » se confirme avec l’accueil à Fleurier d’une deuxième volée de 20 élèves (18 en 2016).
Mesure exceptionnelle mise en place pour les élèves issu-e-s de la section moderne
Comme chaque année, une cinquantaine d’élèves n’ayant pas pu concrétiser un projet de formation à la fin de leur 11e année de scolarité obligatoire ont été dénombrés. À cette cinquantaine d’élèves se sont ajoutés cet été 90 élèves issu-e-s de section moderne. Plusieurs facteurs en cascade peuvent être la cause de cette situation exceptionnelle : la conjoncture économique complexe, le remplissage massif et rapide des classes de Préapprentissage par les élèves sortant de section préprofessionnelle, ainsi que la régulation des filières Santé-Social rendue nécessaire par un nombre de places de stage limité.
Ainsi, une mesure spécifique baptisée « Tremplin MO » a été mise en place pour ces 90 jeunes. Trois classes spécifiquement adaptées à leurs besoins ont été ouvertes en marge de la filière Préapprentissage.
À ce jour, 88 des 90 élèves issu-e-s de section moderne ont trouvé une solution : 44 d’entre eux bénéficient donc de la mesure « Tremplin MO », 44 autres suivent un apprentissage, effectuent un stage linguistique ou refont leur 11e année, et deux autres n’ont pas souhaité recevoir d’aide de la part de l’OCOSP.
Résultats réjouissants et analyse des besoins des élèves
Le Conseil d’État se réjouit vivement des résultats observés en matière de contrats d’apprentissage signés : ces derniers démontrent que tous les efforts développés par les partenaires de la formation professionnelle portent leurs fruits, en particulier les mesures développées dans le cadre du Plan d’actions en faveur de la formation professionnelle. Il est toutefois conscient que ces efforts doivent perdurer afin de poursuivre son objectif : le renforcement de la dualisation de la formation professionnelle.
D’autre part, en matière de préapprentissage, il a entamé une révision globale du dispositif, comprenant une évaluation plus fine des flux et des besoins des élèves sans projet de formation à la fin de leur 11e année scolaire.