Accueil des requérants d'asile dans le canton: fermeture du centre de Fontainemelon pour la fin de cette année

01.09.2017

​En raison du net repli du nombre d’arrivées de requérants d’asile en Suisse constaté depuis douze mois et du faible taux d’occupation des quatre structures d’hébergement collectif en exploitation dans le canton, le centre d’accueil de Fontainemelon sera fermé à la fin de cette année. Cinq collaborateurs du service des migrations verront leur poste supprimé ; pour d’autres, une nouvelle affectation leur sera proposée.

Depuis une année, le nombre de demandes d’asile déposées en Suisse connaît une nette diminution, de l’ordre de 26 %. Ce phénomène s’explique par le niveau relativement faible de débarquements dans le sud de l’Italie ainsi qu’en raison du fait que les autorités italiennes enregistrent systématiquement les personnes arrivées sur le territoire de la péninsule. Parallèlement, il convient également de rappeler que le canton de Neuchâtel, en raison de la présence du centre fédéral de Perreux sur le territoire de la commune de Boudry, bénéficie de compensations en termes d’attributions de requérants d’asile par la Confédération. En conséquence de ces différents facteurs, le nombre d’arrivées dans le canton a fortement baissé et les quatre structures d’hébergement collectif en exploitation dans le canton (Couvet, La Ronde, Tête de Ran et Fontainemelon) présentent depuis plusieurs mois un taux d’occupation inférieur à 60%. Face à ce constat, il s’avère nécessaire d’adapter les capacités d’accueil dans le canton en réduisant le nombre de structures d’hébergement collectif. Le Conseil d’État a donc décidé de la fermeture du centre d’accueil de Fontainemelon d’ici la fin de cette année.

Les quelque quarante requérants d’asile actuellement hébergés à Fontainemelon seront progressivement transférés vers les trois autres structures de premier accueil, ou en appartements.

La fermeture du centre d’accueil de Fontainemelon conduira à la suppression de plusieurs postes de travail au service des migrations. Si une nouvelle affectation sera proposée à un certain nombre de personnes, cinq collaborateurs ou collaboratrices devront néanmoins être licenciés. Ces personnes bénéficieront du soutien de l’administration cantonale, via le service des ressources humaines de l’État, dans leurs recherches d’un nouvel emploi.