Le Canton de Neuchâtel est heureux et fier de recevoir le Prix du fédéralisme 2016, remis à la conseillère d'État Monika Maire-Hefti, cheffe du Département de l'éducation et de la famille, jeudi 10 novembre 2016 au Laténium, à Hauterive en présence de très nombreux invités. Décerné par la Fondation ch pour la collaboration confédérale, ce prix distingue cette année le projet PRIMA, soit la mise en place de filières pilotes d'enseignement de l'allemand par immersion précoce, qui a débuté en 2011 dans le canton de Neuchâtel. Cette expérience s'inscrit dans le cadre de l'enseignement des langues à l'école obligatoire et vise l'ouverture aux langues et cultures dès le plus jeune âge.
Initié en 2011 dans le canton de Neuchâtel et bénéficiant du soutien de l'office fédéral de la culture, PRIMA a pour but de dynamiser l'apprentissage des langues en soutenant les compétences linguistiques des élèves dès le début de la scolarité. La promotion de ces compétences constitue un objectif fondamental de la formation neuchâteloise. Depuis l'année scolaire 2011-2012, des classes se sont ouvertes progressivement de la 1ère à la 4e année à La Chaux-de-Fonds, et de la 1ère à la 7e année à Cornaux et Neuchâtel et de la 1ère à la 6e année à Val-de-Ruz. Et depuis la rentrée d'août 2016, 28 classes regroupant plus de 500 élèves de la 1ère à la 7e année bénéficient de cet enseignement par immersion.
Le corps enseignant montre beaucoup d'enthousiasme à participer à cette expérience. De leur côté, les parents estiment que les classes PRIMA constituent un atout pour l'avenir de leur enfant. Ils constatent des progrès en allemand et se réjouissent de voir leur enfant à l'aise et motivé.
Le Conseil d'État est ainsi heureux et fier de voir cette expérience distinguée par le Prix du fédéralisme 2016, remis jeudi 10 novembre 2016 au Laténium par le président de Fondation ch Benedikt Würth, conseiller d'État saint-gallois, à la conseillère d'État Monika Maire-Hefti. Cette dernière a relevé, dans son allocution, que le canton a su « être novateur, visionnaire, mais surtout créatif pour démarrer un tel projet. Nous avons pris nos responsabilités et un engagement de taille en décidant d'aller de l'avant malgré des moyens limités ». Grâce à ce projet, les élèves neuchâtelois ont l'opportunité d'intégrer la langue allemande dans leur vie quotidienne. « La singularité de PRIMA est que l'allemand est utilisé comme un moyen de communication et non plus comme une simple discipline scolaire ; à terme, les compétences et connaissances en allemand seront un tremplin pour l'accès au marché du travail et favoriseront l'avenir professionnel de ces élèves » a ajouté la conseillère d'État.
La cheffe du DEF a dit souhaiter que ce projet sera précurseur du développement de nombreuses autres filières au niveau cantonal et précurseur aussi de l'ouverture de filières PRIMA dans d'autres cantons.
