À fin mars, la maison d'édition Bernard Campiche a publié un récit autobiographique écrit par une personne exécutant une peine privative de liberté. Une démarche unilatérale, non encouragée ou même soutenue par le service pénitentiaire neuchâtelois, autorité d'application.
Ayant été informé de la parution du livre "Prison ferme" quelques jours avant sa sortie, le service pénitentiaire neuchâtelois (SPNE) a pris connaissance d'un manuscrit partiel de l'ouvrage "Prison ferme", dont l'auteur est une personne détenue sous son autorité. La publication, non encouragée ou même soutenue par le service, pose réellement problème dans le sens qu'elle associe et nomme un collaborateur du service pénitentiaire neuchâtelois, en l'occurrence au crédit photographique de l'œuvre.
Le SPNE a donc pris contact avec l'éditeur Bernard Campiche afin de lui faire part de son désaccord et l'a rendu attentif au fait qu'il ne cautionnait nullement l'association, même indirecte, de son collaborateur à la démarche. Et de préciser que les choses se sont faites de manière unilatérale par l'auteur et la maison d'édition, sans consentement du service, ou information préliminaire livrée audit service.
Suite à ses échanges, l'éditeur s'est engagé à revoir sa copie en cas d'éventuelle réédition de l'ouvrage.
