Opération de désinfection à l'abri de protection civile de Bois Jean-Droz à La Chaux-de-Fonds

26.01.2016

La présence de punaises de lit a été détectée dans trois dortoirs de l'abri de protection civile de Bois Jean-Droz à La Chaux-de-Fonds. Afin de procéder à la désinfection complète des locaux, l'ensemble des personnes hébergées dans l'abri sera temporairement déplacée vers d'autres lieux d'hébergements du canton.

 Le 25 janvier 2016, la présence de punaises de lit a été confirmée dans trois dortoirs et quelques casiers à l'abri de protection civile de Bois Jean-Droz à La Chaux-de-Fonds. Toutes les mesures nécessaires sont prises: une entreprise privée spécialisée désinfectera l'entier des locaux de l'abri et les quelque 70 requérants d'asile qui y sont actuellement hébergés seront déplacés dans les autres abris de protection civile actuellement en exploitation (La Tène, Les Hauts-Geneveys et Bevaix.) En fonction du nombre de nouvelles arrivées de requérants d'asile, il n'est pas exclu qu'il faille également recourir temporairement à l'abri de protection civile de Saint-Blaise pour y loger quelques personnes. L'opération de désinfection devrait durer entre 10 et 30 jours, après quoi les requérants d'asile déplacés réintégreront l'abri de La Chaux-de-Fonds.

A noter que tous les requérants d'asile de Bois Jean-Droz devront se soumettre à des mesures d'ordre sanitaire et se verront remettre des vêtements propres. Il convient de signaler que les punaises de lit ne transmettent pas de maladie à l'homme. Elles peuvent se retrouver dans tout type d'habitat, qu'il soit luxueux ou plus modeste.

Si cet épisode est heureusement sans gravité, il constitue néanmoins une nouvelle démonstration que les solutions mises en place en urgence pour assurer l'accueil des requérants d'asile attribués au canton sont insatisfaisantes. Dans la mesure où la réorganisation fédérale du domaine de l'asile ne déploiera pas l'entier de ses effets positifs avant plusieurs années, respectivement que les prévisions d'arrivées communiquées par la Confédération demeurent très élevées pour 2016, l'État continue à plancher activement à la recherche de solutions d'hébergement mieux adaptées que les abris.