Suite au vote du Grand Conseil du 3 novembre 2015, les activités de réadaptation de l'HNE subiront des modifications notables ces prochains mois. La première étape verra le transfert, au mois de janvier 2016, des activités réalisées actuellement sur le site de la Béroche vers ceux du Locle et du Val-de-Travers. Un projet de réaffectation de ce dernier site fait l'objet d'un accord de principe entre plusieurs partenaires. Il permettra d'assurer l'accès aux soins pour la population de la région et la sécurité sanitaire ainsi que le maintien des emplois.
Le Grand Conseil neuchâtelois a accepté le rapport du Conseil d'État concernant les options stratégiques de l'HNE, consistant notamment à regrouper progressivement les filières de réadaptations, à court terme sur deux sites au lieu de quatre.
La majorité des employés de la Béroche replacés
La première étape de ce regroupement conduira l'HNE à transférer ses missions actuellement déployées sur le site de la Béroche sur d'autres sites, celui du Val-de-Travers s'agissant des patients cérébrolésés et celui du Locle pour les patients de réadaptation. À ce sujet, le Conseil d'État a pris acte du calendrier prévu par l'HNE qui verra l'activité du site cesser à la fin du mois de janvier 2016. Le Conseil d'État relève avec satisfaction que des solutions de replacement interne ont pu être trouvées pour une majorité du personnel de ce site. Les personnes qui ne pourront pas se voir proposer un poste à des conditions similaires se verront accorder des indemnités conformément à la CCT Santé 21. Toutes ces démarches sont évidemment encore conditionnées à l'absence de référendum contre la modification de la loi adoptée par le Parlement cantonal.
Le site de la Béroche fait par ailleurs l'objet de discussions étroites entre le Conseil d'État, les autorités communales et la Fondation de l'ancien Hôpital de la Béroche pour permettre d'appréhender l'avenir du site à satisfaction de l'ensemble des partenaires dans un contexte de mutation importante du paysage sanitaire neuchâtelois. La priorité est mise, d'entente avec les autorités communales, sur l'implantation d'activités génératrices d'emplois.
Un projet d'avenir qui assure les emplois et contribue à la sécurité sanitaire au Val-de-Travers
Les activités de réadaptation actuellement offertes sur le site de Couvet seront progressivement transférées sur les sites du Locle et de Landeyeux courant 2017. En préparation de cette échéance et après quelques mois de recherche et de discussions avec les autorités communales de Val-de-Travers, l'Hôpital neuchâtelois et différents partenaires cantonaux, le Conseil d'État est aujourd'hui en mesure d'annoncer avoir trouvé un accord de principe sur un projet devant permettre de doter le site de Couvet d'une nouvelle affectation médico-sociale.
Ce projet, dont les contours précis seront communiqués prochainement par l'ensemble des acteurs concernés, permettra à l'HNE de consolider l'activité de policlinique pour les habitants du Vallon et d'assurer avec un partenaire approprié une prise en charge de qualité pour les patients cérébrolésés, raison de leur déplacement prochain sur ce site. Il devrait également permettre le développement de cabinets médicaux de groupe sur le site de Couvet afin de renforcer la présence de la médecine de premier recours dans la région. Ce projet permettra par ailleurs le maintien d'emplois.
Le Conseil d'État se réjouit de ce projet, construit avec plusieurs partenaires, pour offrir des réponses pérennes aux questions d'accès aux soins, de sécurité médicale, et à la dimension économique liée aux emplois, autant d'aspects auxquels il lui tenait à cœur d'apporter une réponse pertinente pour le bien de la population du canton et de la région dans leur ensemble.
