Vernissage du portrait de l'ancien conseiller d'Etat Philippe Gnaegi

14.01.2014

Selon une longue tradition, la cérémonie officielle marquant l'accrochage du portrait de l'ancien conseiller d'Etat Philippe Gnaegi, ayant dirigé le Département de l'éducation, de la culture et des sports (DECS) de 2009 à 2013, s’est déroulée ce mardi 14 janvier 2013 au Château de Neuchâtel. Le vernissage s'est tenu en présence notamment du président du Conseil d'Etat Laurent Kurth, des anciens collègues de M. Gnaegi et de sa famille, ainsi que de l'artiste qu'il a choisi pour l'immortaliser, soit le peintre neuchâtelois Ivan Moscatelli, auteur déjà du portrait de l'ancien conseiller d'Etat Francis Matthey (1988-2000). Le portrait peint de M. Philippe Gnaegi trône désormais dans la salle des Chevaliers aux côtés de ceux de ses anciens collègues et de ses prédécesseurs.

Le portrait peint de l'ancien conseiller d'Etat et chef du DECS M. Philippe Gnaegi, œuvre de l'artiste neuchâtelois Ivan Moscatelli, a été dévoilé ce mardi 14 janvier 2014 au Château de Neuchâtel à l'occasion d'une traditionnelle cérémonie officielle. Cette dernière s'est déroulée en présence notamment du président du Conseil d'Etat Laurent Kurth, des anciens collègues de M. Gnaegi et de sa famille.

Depuis ce jour, le portrait de M. Gnaegi a rejoint ceux de ses anciens collègues et de ses prédécesseurs sur les murs de la salle des Chevaliers.

Une longue tradition

La réalisation des portraits des conseillers d'Etat neuchâtelois découle d'une initiative prise en 1957 par M. Jean Convert, artiste peintre. Elle a été instaurée par feu le conseiller d'Etat Pierre-Auguste Leuba et s'inspire de la pratique mise en place depuis le début des années 20 par les recteurs de l'Université, époque depuis laquelle les recteurs sont en effet "portraitisés". Le premier portrait peint a été celui du conseiller d'Etat André Sandoz, qui a siégé au gouvernement de 1953 à 1960.

Depuis leur introduction en 1957 et jusqu’en 2002, les portraits des conseillers d’Etat ne pouvaient être réalisés que sous forme d’huile sur toile. La formule a été ouverte à la photographie depuis 2002 et a ainsi permis à Mme Monika Dusong et M. Thierry Béguin d’opter pour ce choix lors de leur départ en 2005, à M. Roland Debély en 2009, et à Mme Gisèle Ory et M. Claude Nicati cet été 2013.

Depuis 2009, il est également possible de choisir la réalisation de son portrait au moyen de la peinture acrylique, le recours à cette technique ne posant aucun problème de conservation. La première à en profiter a été Mme Sylvie Perrinjaquet.

Des règles précises

Les conditions réglant la réalisation des portraits des conseillères et conseillers d’Etat sont fixées par voie d’arrêté. L’exécution du portrait doit ainsi être confiée - au choix de la conseillère ou du conseiller d’Etat - à un artiste-peintre ou un photographe d’origine neuchâteloise ou habitant dans le canton depuis au moins cinq ans. Le format du tableau est fixé et certaines mesures doivent être respectées afin d'assurer à l'ensemble des œuvres une homogénéité. Le portrait photographique peut être réalisé en couleur ou en noir et blanc.

L'œuvre devient ensuite propriété de l’Etat et est exposée, avec les autres portraits récents, dans la salle des Chevaliers du Château de Neuchâtel.

L'artiste en bref

Né dans le Valsesia (Piémont) dans les heures des plus sombres de la guerre civile, Ivan Moscatelli a suivi sa scolarité primaire et secondaire dans sa ville natale de Borgosesia. Arrivé en Suisse en 1959, il effectue un apprentissage de boulanger-pâtissier et c'est en 1965 qu'il commence à dessiner et à peindre en autodidacte. Depuis 1982, il vit de son activité créatrice et compte à ce jour plus d'une centaine d'expositions de par le monde, dont une dizaine dans de prestigieux musées de Suisse, du Brésil et d'Argentine.

Il a également conçu de nombreux vitraux qui font partie de collections privées ou publiques, dont notamment pour le Temple d'Auvernier, pour l'immeuble "Grande Fontaine" à La Chaux-de-Fonds et, plus récemment, en 2007, l'horloge monumentale Laudator Temporis (Celui qui fait l'éloge du temps) offerte par Vacheron Constantin et visible dans l'enceinte de l'Opéra Bastille à Paris. D'une dimension impressionnante (7 m de long, 2,50 m de haut et un poids d’environ 2 tonnes), cette horloge représente de manière très colorée une carte du monde composée d’horloges affichant l’heure exacte des principales capitales.

Ivan Moscatelli est aussi l'auteur d'un nombre impressionnant de tableaux, sculptures, céramiques peintes, objets tridimensionnels et bijoux auxquels s'ajoutent 5.000 à 6.000 œuvres multiples, soit des gravures, sérigraphies, alugraphies, lithographies, sur papier, aluminium et verre acrylique.

Ivan Moscatelli réside aujourd'hui avec sa famille à Wavre dans la maison qui abrite son atelier.