Centre d'accueil pour requérants d'asile de Couvet contrôlé par le Police neuchâteloise

Contrôle effecuté à la demande du Service des migrations

05.12.2013

Mandatée par le Service des migrations, la Police neuchâteloise est intervenue jeudi 5 décembre 2013 à 06h45 au centre d'accueil pour requérants d'asile de Couvet. Ce contrôle visait à promouvoir l'ordre et la sécurité dans le centre.

Ce contrôle a été requis par le conseiller d'Etat Jean-Nat Karakash, chef du Département de l'économie et de l'action sociale, auprès du conseiller d'Etat Alain Ribaux, chef du Département de la justice, de la sécurité et de la culture. Il visait à promouvoir l'ordre et la sécurité dans le centre.

Le centre héberge actuellement 78 requérants d'asile.

Déroulement de l'opération dans le calme

Trente-cinq gendarmes et conducteurs de chien ont procédé aux contrôles systématiques des résidents et de l'ensemble des locaux auxquels ils ont accès afin de saisir tout objet pouvant servir à commettre des délits (objets dangereux, substances prohibées) ou étant le produit présumé de délit.

L'opération s'est déroulée dans le calme et le dispositif policier a pu être levé vers 8h15. La police a effectué plusieurs contrôles d'identité, contrôlé la provenance de divers objets et a saisi une vingtaine de grammes de marijuana et une boulette de cocaïne. Trois personnes ont été interpellées et conduites au poste pour des compléments d'enquête.

Le chef du Service des migrations, M. Serge Gamma, a relevé l'excellente collaboration avec la police et le bon déroulement de l'intervention. Ce type d'intervention dans les centres d'accueil est régulièrement requis par le Service des migrations dans une optique de prévention et de promotion sécuritaire à l'intérieur des structures d'accueil en hébergement collectif. Le centre de Couvet et celui de Fontainemelon accueillent aujourd'hui une population plus importante suite aux transferts de requérants d'asile opérés depuis le centre de Perreux en raison de sa fermeture prochaine et de son passage sous la responsabilité de la Confédération.