​La violence conjugale dans le contexte de la migration

30.05.2013

Une centaine de professionnels de la santé, du social et de la sécurité ont participé ce jeudi 30 mai 2013, au château de Colombier, à la deuxième journée cantonale consacrée à la violence conjugale. Organisée conjointement par l'Office de la politique familiale et de l'égalité (OPFE) du Canton de Neuchâtel et le Service de la cohésion multiculturelle (COSM), cette journée avait pour thème le délicat problème de la violence conjugale dans le contexte de la migration.

La migration est donc un facteur aggravant dans le contexte de la violence dans le couple ou un élément parmi tant d'autres? C'est la question sur laquelle se sont penchés, jeudi 30 mai 2013 au Château de Colombier, les professionnels du domaine à l'occasion de la deuxième journée cantonale consacrée à la violence conjugale. Cet événement a été organisé cette année conjointement par l'Office de la politique familiale et de l'égalité (OPFE) du Canton de Neuchâtel et le Service de la cohésion multiculturelle (COSM), à l'initiative de la commission technique qui traite de la violence dans le couple.

Que ce soit du côté de la prévention, des soins ou du droit, l'objectif de cette journée était de se mettre à jour concernant notamment les dernières dispositions légales spécifiques à l'autorisation de séjour ou de prendre connaissance de l'offre existante dans le domaine de la prise en charges des victimes ou des auteurs, ainsi que de leurs enfants. Ces journées permettent également aux professionnel-le-s de mieux connaître le réseau dans lequel ils et elles s'inscrivent.

Le conférencier de la journée, le Dr Jean-Claude Métraux, pédopsychiatre, est l'auteur d'un ouvrage de référence dans le domaine de la réflexion sur la migration. Intitulé "La migration comme métaphore", l'ouvrage rappelle que nous sommes tous touchés par le phénomène de la migration dans nos expériences de vie comme dans notre histoire familiale. Cette prise de conscience et cette approche permettent d'éviter l'asymétrie qui relègue l'autre à "l'étranger" ou pire à une menace.

La conférence s'est terminée par une table ronde sur la question de la prise en charge des migrant-e-s confronté-e-s au drame de la violence conjugale.