Forte baisse annuelle du taux de chômage malgré une hausse saisonnière au mois de décembre

09.01.2018

​Au 31 décembre, les effectifs de demandeurs d’emploi (+319 personnes) et de chômeurs (+389 personnes) s’établissent respectivement à 6'803 et 5’143 personnes. Le taux de chômage cantonal augmente donc de 0.5 pt et atteint 5.6%. Cette hausse est habituelle à pareille époque notamment en raison de l’impact des facteurs saisonniers dans le secteur de la construction et, dans une moindre mesure, dans le secteur de l’hôtellerie-restauration. Dans l’Arc Jurassien tout comme au niveau national, le taux de chômage est en hausse et s’établit respectivement à 4.9% (+0.5) et 3.3% (+0.2).

En variation annuelle, le taux de chômage neuchâtelois enregistre la plus forte baisse parmi les cantons suisses (-0.7 point). Cette baisse annuelle du chômage a été particulièrement marquée dans les différentes branches industrielles. Globalement, le secteur tertiaire a également vu son effectif de demandeurs d’emploi diminuer même si de manière plus modérée. Ces évolutions viennent confirmer la reprise conjoncturelle que vit notre canton.

Au mois de décembre, à l’exception des demandeurs d’emploi de moins de 20 ans (-5), toutes les catégories d’âge sont concernées par la hausse mensuelle du chômage dans le canton de Neuchâtel. Les hommes demandeurs d’emploi sont davantage touchés par l’augmentation (+275 contre +44 pour les femmes). Il en va de même pour les demandeurs d’emploi étrangers (+229 contre +90 pour les personnes de nationalité suisse).

Près de 60% de la hausse mensuelle provient des professions de la construction (+183 dont 75 maçons et 50 professionnels du parachèvement tels que des peintres, plâtriers et couvreurs). D’autres professions ont vu leur effectif augmenter comme le regroupement des ingénieurs, architectes et techniciens (+48 dont près de 30 machinistes et 10 techniciens), les métiers de l’hôtellerie et la restauration (+22, la moitié étant du personnel de service, l’autre de cuisine), les professions commerciales, banque et assurance (+19, essentiellement dans la comptabilité), celles du secteur primaire (+16, essentiellement dans l’horticulture) et celles des transports, poste et télécommunication (+12, pas de métier en particulier).