Politique sanitaire cantonale

Mise en place d'un système de santé scolaire axé sur la promoton de la santé

06.05.2015

Dans le cadre de sa politique sanitaire, le Conseil d'Etat souhaite renforcer la promotion de la santé. Dans ce sens, la prévention et l'école constituent un cadre privilégié. Le gouvernement a ainsi adopté ce jour un arrêté concernant la santé scolaire durant la scolarité obligatoire, qui pose les bases solides nécessaires à la réorganisation du système de la médecine scolaire actuelle. Cet arrêté définit notamment les objectifs de la santé scolaire, qui sont de protéger et de promouvoir la santé des élèves et de les soutenir dans le développement de leurs compétences de santé.

L'arrêté adopté par le Conseil d'Etat ce mercredi 6 mai 2015 formalise la volonté d'instaurer le rôle d'infirmier ou infirmière scolaire en qualité d'intervenant de première ligne dans tous les cercles scolaires. Cette personne sera supervisée par un ou une médecin scolaire. Ensemble, ils sont chargés de coordonner l'application d'un plan cadre qui comprend des projets de promotion de la santé ainsi que des activités de prévention et d'accompagnement des élèves en difficultés sur le plan de la santé. Des prestations de médecine dentaire viennent compléter le tableau. Comme c'est le cas actuellement, l'engagement de ces intervenants est de la compétence des autorités communales et intercommunales concernées, qui sont des acteurs essentiels du dispositif.  

Le principe de coordination renforcée entre les acteurs, professionnels de la santé et professionnels de l'éducation, est également au cœur des objectifs de la réorganisation du système de la médecine scolaire. Cela se fera notamment, au niveau du terrain, par les groupes régionaux de santé scolaire et, au niveau des deux départements concernés et des autorités communales, par un comité de pilotage mixte. L'ensemble des acteurs ont un délai transitoire de deux ans pour garantir la pleine application de l'arrêté.

La mise en place de cette nouvelle organisation permettra ainsi de concrétiser la volonté exprimée à plusieurs reprises par le Grand Conseil d'améliorer l'égalité d'accès à la santé scolaire.