​Allocations familiales dans le canton

Augmentation de 20 francs pour les deux premiers enfants dès le 1er janvier 2015 et retrait de l'initiative populaire

19.09.2014

En septembre 2011 était déposée une initiative populaire "Pour des allocations familiales équitables". Après différentes rencontres tenues entre le Conseil d'Etat, les caisses d'allocations familiales actives dans le canton de Neuchâtel et les initiants, le Conseil d'Etat a décidé d'augmenter, au 1er janvier 2015, les montants mensuels des allocations familiales de 20 francs pour les deux premiers enfants. Compte tenu de cette décision, les initiants ont décidé de retirer leur initiative.

Une initiative populaire intitulée "Pour des allocations familiales équitables" était déposée le 20 septembre 2011 à la chancellerie d'Etat. Les initiants demandaient au Grand Conseil de procéder à la modification de la loi d’introduction de la loi fédérale sur les allocations familiales du 3 septembre 2008 en augmentant de 200 à 230 francs le montant de l'allocation mensuelle pour les deux premiers enfants et de 250 à 280 francs pour le troisième enfant et chacun des suivants.

À la suite de plusieurs rencontres tenues entre le Conseil d'Etat, les caisses d'allocations familiales actives dans le canton de Neuchâtel et les initiants, le Conseil d'Etat a décidé de l'augmentation, dès le 1er janvier 2015, des montants mensuels des allocations familiales de 20 francs pour les deux premiers enfants, passant ainsi de 200 à 220 francs. Les montants pour le troisième enfant et suivants restent en revanche inchangés, à 250 francs. Compte tenu de cette décision, les initiants ont décidé de retirer leur texte.

Aligné jusqu'ici sur les montants minimaux découlant de la loi fédérale sur les allocations familiales de 2006, Neuchâtel se rapprochera ainsi des autres cantons romands.

Le conseiller d'Etat Jean-Nat Karakash, chef du Département de l'économie et de l'action sociale (DEAS), se réjouit qu'un compromis jugé satisfaisant par toutes les parties ait été trouvé, permettant ainsi d'améliorer concrètement et rapidement la situation des familles, tout en levant pour les employeurs l'incertitude liée au traitement de l'initiative.