Chamois dans les gorges du Seyon: pas de tir mais pose de produits répulsifs

22.10.2013

Le chamois qui avait initialement été signalé comme un individu isolé évoluant aux abords immédiats de la route principale des gorges du Seyon restera en vie. Cette décision a été prise notamment suite aux observations récentes effectuées par les gardes-faune du Service cantonal de la faune, des forêts et de la nature (SFFN), qui ont constaté que ce n’est pas un seul animal mais cinq qui pâturent régulièrement dans ce secteur. La solution retenue pour les éloigner afin de prévenir tout risque d'accident consiste en l'utilisation combinée d'un répulsif olfactif et d'un attractif, opération qui sera menée cette semaine par le SFFN.

La décision prise par le SFFN de ne pas prélever le chamois initialement signalé comme un individu isolé aux abords de la route principale des gorges du Seyon découle des informations reçues par un public spécialisé et des observations récentes menées par les gardes-faune du SFFN. Ces derniers ont constaté que ce n’est pas un seul chamois mais cinq qui pâturent régulièrement aux abords immédiats de la route principale, soit un tiers environ de la petite harde établie dans le secteur. Dans ces circonstances, le tir d’une bête ou son déplacement ne résoudraient pas le problème car les individus restant pourraient rapidement la remplacer.

Dès lors que des risques d'accident sont reconnus, notamment dans le cas où un chamois s'élancerait sur la chaussée, des mesures dissuasives doivent néanmoins être prises. Après examen de diverses options possibles, en particulier en matière d’éloignement de chamois, le SFFN a décidé de recourir à l’utilisation combinée d’un répulsif olfactif et d’un attractif. Les gardes-faune du SFFN procéderont à la pose de ces produits mercredi 23 octobre 2013.

Le premier produit, disposé sur des supports dispersés sur les surfaces herbeuses broutées par les chamois, doit permettre de les tenir éloignés des abords immédiats de la chaussée. Le second, sous la forme de pierres à sel installées sur les hauteurs des gorges, offrira aux chamois un complément nutritionnel qu'ils apprécient généralement. Outre ces mesures, la pose d'une signalisation adéquate, voire de clôtures, est actuellement à l'étude.

Un suivi de l’efficacité des mesures et de la distribution spatiale des chamois sera effectué ces prochains mois par les gardes-faune et un premier bilan sera établi à la fin de l’hiver.