Les activités des food trucks seront mieux encadrées

25.04.2018

Sur demande des communes et du Département du développement territorial et de l’environnement (DDTE), le service de la consommation et des affaires vétérinaires (SCAV) a édicté une « marche à suivre » à destination des exploitants de food trucks dans le Canton de Neuchâtel. Ce document vise notamment à éviter une concurrence déloyale avec d’autres prestataires de services de la restauration, et à garantir une bonne hygiène dans la restauration ambulante.  

Le développement des food trucks (les véhicules de « cuisines ambulantes ») et leur succès auprès de la population sont croissants. A l’instar d’autres cantons romands, les autorités neuchâteloises ont dû fixer un cadre clair en la matière. Afin d’éviter un lourd processus législatif, le service de la consommation et des affaires vétérinaires (SCAV) a opté pour une « marche à suivre » que devront désormais respecter tous les détenteurs de food trucks.  

Cette « marche à suivre » (cf. annexe ci-contre) vise à éviter une concurrence déloyale avec d’autres prestataires de services de la restauration. Elle concerne aussi bien les food trucks dont le siège est situé dans le Canton de Neuchâtel – une trentaine actuellement répertoriée – que ceux provenant d’autres cantons et qui souhaitent proposer leurs mets à la vente en terres neuchâteloises. Elle ne s’applique pas lorsqu’aucune préparation de denrées alimentaires n’est effectuée dans le véhicule. Elle ne s’applique pas non plus dans le cadre de manifestations publiques autorisées.  

Afin de garantir une bonne hygiène dans la restauration ambulante et éviter des mésaventures culinaires aux clients, la « marche à suivre » stipule que Conformément à la législation fédérale sur les denrées alimentaires, tous les food trucks doivent disposer d’un concept d’autocontrôle adapté à leur production de denrées alimentaires et le présenter aux autorités en cas de contrôle ainsi que lors de leur annonce au SCAV.  

La « marche à suivre » précise encore que les food trucks sont soumis à une redevance annuelle, que le service à table n’est pas autorisé et que s’ils remettent des boissons alcooliques, les food trucks doivent disposer et appliquer un concept de protection de la jeunesse. Le SCAV signale également que ce sont les communes qui fixent les emplacements autorisés, les horaires d’ouverture, les durées d’utilisation maximales des emplacements, les règles d’utilisation du domaine public, la possibilité d’aménagement d’un espace de consommation sur place, l’éventuelle diffusion de musique, les règles de respect du voisinage et d’autres conditions particulières éventuelles.

Voir aussi

 

Marche à suivre