« Mariage, si je veux ! ». Samedi 10 juin 2017, les jeunes neuchâteloises et neuchâtelois sont invités à la Cité des étudiants de Neuchâtel à un après-midi de sensibilisation sur la liberté de choix dans les relations sentimentales. Cette action s’inscrit dans le cadre du plan d’action contre les mariages forcés mené depuis 2009 par le service de la cohésion multiculturelle (COSM). Cet événement est organisé par le COSM, en partenariat avec le Parlement des jeunes de la Ville de Neuchâtel. Après un sketch de Christian Mukuna, une conférence et un débat permettront aux jeunes (15-25 ans) de discuter de la thématique, avant de continuer les discussions autour d’une grillade.
« Mariage, si je veux ! » est l’une des actions s’inscrivant dans le cadre du plan d’action contre les mariages forcés menées depuis 2009 par le service de la cohésion multiculturelle (COSM). Depuis 2013 - et jusqu’à l’automne 2017 -, les actions ont pu être menées avec le soutien financier du Secrétariat d’État aux migrations (SEM). L’après-midi du samedi 10 juin permettra aux jeunes de se renseigner et échanger autour de la vie sentimentale et la liberté de choix. Cet événement est organisé par le COSM, en partenariat avec le parlement des jeunes de la Ville de Neuchâtel.
C’est d’abord l’humour de Christian Mukuna, avec un sketch spécialement créé pour l’occasion, qui amorcera les réflexions sur la thématique sensible des relations amoureuses et de la garantie du droit à se marier et de décider avec qui. Ensuite, Anna Neubauer, co-responsable du Programme fédéral de lutte contre les mariages forcés, apportera un éclairage sur les notions de vie sentimentale, de liberté de choix du ou de la partenaire et de la question des conflits intergénérationnels. Finalement, les jeunes débattront de la thématique avant de continuer les échanges autour d’une grillade offerte par les organisatrices et organisateurs.
Le plan d’action neuchâtelois prévoit non seulement la sensibilisation des jeunes, mais également celle des parents et des professionnel-le-s. Une plateforme réunissant les institutions et entités potentiellement concernées par la détection des mariages forcés se réunit ainsi régulièrement. Si Neuchâtel enregistre peu de cas et que les mariages forcés ne constituent pas un phénomène de masse, ils sont une réalité au niveau suisse avec des conséquences négatives importantes pour les personnes concernées et leur entourage.
