Centre d'accueil des requérants d'asile à La Tène

​Plusieurs cas de gale ont été identifiés dans le centre d'accueil des requérants d'asile de La Tène. Le diagnostic a été confirmé par un dermatologue et des mesures vont être prises durant cette semaine pour éradiquer cette maladie. Tous les requérants d'asile logés dans cet abri vont notamment bénéficier dès demain mardi 26 août d'un traitement antiparasitaire. La gale n'est pas une maladie grave. En l'absence de contacts étroits avec les personnes porteuses du parasite, le risque pour la population est inexistant.

Des mesures vont être prises durant cette semaine pour éradiquer la gale de la structure d'accueil provisoire de requérants de La Tène en collaboration avec les services de l'Etat concernés. D'une part, tous les requérants d'asile logés dans cet abri vont bénéficier dès mardi 26 août d'un traitement antiparasitaire destiné à éliminer le parasite sur l'hôte. Ce médicament doit être pris par toutes les personnes exposées, personnel encadrant compris, le même jour, et le traitement répété après sept jours. Comme cette maladie est probablement importée, les nouveaux arrivants vont aussi bénéficier de ce traitement dès leur arrivé au centre d'accueil, ceci dans le but de ne pas réintroduire le parasite dans la structure d'accueil.

Parallèlement le centre d'accueil va être nettoyé et désinfecté. Tous les textiles seront lavés à 60 degrés et tous les objets qui ne peuvent être lavés feront l'objet d'une congélation durant 24 heures. Ces opérations seront menées dans la journée de jeudi 28 août 2014 et les occupants du centre pourront le réintégrer pour la nuit.

Ces opérations sont coordonnées par le Service des migrations, la protection civile et le Service de la santé publique.

Pas une maladie grave

La gale n'est pas une maladie grave, créant surtout des désagréments tels que des démangeaisons sur la peau, surtout la nuit. Mais elle est en revanche contagieuse, surtout au sein d'une communauté où les échanges sont multiples. Elle est due à un acarien qui creuse des sillons sous la peau de l'hôte, ce qui provoque des démangeaisons accompagnées d'une réaction inflammatoire. Une fois installé chez son hôte, ce parasite se multiple sous la peau et les lésions progressent en l'absence de traitement. La transmission du parasite se fait par contact sexuel ou par des contacts répétés au niveau des mains. Logés aussi dans les vêtements, les literies et autres textiles, la transmission de cet acarien peut aussi se faire par le biais de ces objets.