Urgence, accident grave, catastrophe, AMOK-Menace extraordinaire
Informations destinées aux professionnel·le·s des écoles neuchâteloises
Face à une situation de crise, qui avertir ?
AMBULANCE: 144
POLICE: 117
POMPIERS: 118
Autres
numéros
:
Intoxications: 145
(donne des renseignements sur la procédure à suivre en attendant les secours)
Rega: 1414
(en général, les ambulanciers font appel à ce service après évaluation de l'état des victimes)
Air-Glaciers: 1415
(secours en haute montagne: sur les pistes de ski, ce sont les secouristes sur place ou les ambulanciers qui font appel à Air-Glaciers)
Appel d'urgence européen: 112
Situations critiques
Tout incident traumatisant ou situation de crise aiguë menaçant l'intégrité physique et psychique des élèves, enseignant·e·s et collaborateur·trice·s de l'établissement.
Ces situations peuvent se produire :
-
Dans
le
cadre
de
l'école
-
Durant
une
activité
scolaire menée à l'extérieur
- Hors du cadre et du temps scolaire mais avec un impact profond sur les élèves et le corps enseignant
Exemples d'incidents critiques :
-
Décès
brutal, accident, suicide, homicide
- Catastrophe naturelle
- Agression
physique, bagarre, harcèlement
-
Disparition, enlèvement
-
Prise
d'otages, fusillade, attentat, AMOK-menace extraordinaire
- Radicalisation
- Annonce de maladie grave
-
Menace de mort ou de suicide
Actions lors d'une situation critique grave
Que pouvez-vous faire?
-
Mettre les élèves en sécurité
-
Eloigner les élèves du lieu de l'accident
-
Regrouper les élèves dans un lieu sûr
-
Accueillir les émotions des élèves
-
Organiser le moment venu le retour à la maison des élèves
-
Renvoyer les médias à la direction d'établissement (sans autres informations)
Que fera la police?
-
Sécuriser les lieux
-
Solliciter les noms et numéros de téléphone à la direction d'établissement
-
Demander des informations sur l'identité des personnes blessé·e·s
-
Auditionner les témoins
-
Aider à organiser la prise en charge des victimes pendant les premières heures
-
Collaborer avec la direction d'établissement dans les limites du secret de l'enquête et selon la situation
Quels rôles pour la direction de l'établissement ?
Prendre
en
charge la situation et faire
appel à la cellule de crise de l'école pour :
Quelques pistes pour les jours qui suivent
-
RESTER en contact avec la cellule de crise, demander des informations sur les actions menées et celles à venir.
-
VEILLER
à
l'impact que la situation peut avoir sur soi.
Être enseignant·e ne protège pas contre le traumatisme.
Ne pas hésiter à demander de l'aide !
- RÉSERVER régulièrement quelques instants pour donner aux élèves des informations vérifiées sur le déroulement de la situation (l'état réel des blessé·e·s par exemple). Cela contribue à éviter d'éventuelles rumeurs.
-
INFORMER la direction de l'établissement sur la situation particulière d'élèves qui seraient plus touché·e·s émotionnellement.
Au besoin, une prise en charge individuelle ponctuelle peut être offerte par les services de l'établissement ou par le CAPPES.
Ressources pour gérer les situations critiques à l'école
Protocole de gestion de situations critiques
Ce document comprend les coordonnées des personnes de référence et les indications utiles pour organiser au mieux l'aide et l'information. Chaque école possède un protocole de base et un protocole AMOK-menace extraordinaire qui sont mis à jour chaque année.
Le CAPPES intervient sur demande de l'école pour :
Accompagner les victimes, dans les jours qui suivent un événement critique, en offrant un espace de parole ou un débriefing émotionnel
Ecouter
et
soutenir les élèves ou les enseignant·e·s endeuillé·e·s
Conseiller et accompagner les membres de la cellule de crise et les enseignant·e·s
Orienter les directions sur la détection précoce de risques AMOK-menace extraordinaire ou de radicalisation