Qu'est-ce que la mobilité douce?
Par mobilité douce, il faut entendre les déplacements effectués à pied (mobilité piétonne) ou en deux-roues non motorisés ainsi qu’en deux-roues avec assistance électrique (mobilité cyclable)(LMD, art. 2).
Politique cantonale
Penser la mobilité dans sa globalité à
l’horizon 2030, tel était le programme de la stratégie «Neuchâtel Mobilité 2030»
que la population neuchâteloise a accepté en 2016 à plus de 84 % et dont
la mobilité douce était l’un des quatre piliers avec le RER, les routes
nationales et les routes cantonales.
En 2018, la loi sur la mobilité douce (LMD), le
plan directeur cantonal de mobilité cyclable (PDCMC) et un crédit d’engagement
de cinq millions sur cinq ans ont concrétisé cette stratégie. En effet, une
base légale claire, une vision à long terme cohérente et un financement
proportionné sont les trois outils de base nécessaires pour permettre le
développement d’un réseau cyclable pertinent en organisant la mise en œuvre au sein
des différents niveaux institutionnels. Coordonnés, ces instruments permettront
d’augmenter la part modale des déplacements liés à la mobilité douce et de renforcer la
complémentarité des modes de transport.
La stratégie cantonale de mobilité douce comprend des mesures liées aux infrastructures et aussi à la gouvernance. Il s'agit donc d'une part, de développer le réseau cyclable le plus complet et cohérent possible sur l'ensemble du territoire, tout en priorisant les quatre projets phares (Buttes-Travers, Le Locle-La Chaux-de-Fonds, Les Hauts-Geneveys-Villiers, Corcelles-Cormondrèche-Hauterive).
