Le Plan d’actions du Conseil d’État en faveur de la formation professionnelle, débuté en 2009, porte ses fruits en matière de dualisation de l’apprentissage. Les jeunes Neuchâteloises et Neuchâtelois sont en effet toujours plus nombreux à choisir l’apprentissage en mode dual comme voie de formation professionnelle. Près de 70% d’entre eux ont opté pour une formation en entreprise et non en école à plein temps lors de la rentrée scolaire 2016. Le nombre de contrats d’apprentissage signés connaît lui aussi une hausse significative, avec une augmentation de près 27% en sept ans.
Lors de la rentrée scolaire 2016, 69,3% de jeunes apprenti-e-s ont choisi la voie de l’apprentissage en mode dual (67,3% en 2015). Le Plan d'actions du Conseil d'État en faveur de la formation professionnelle porte donc ses fruits en matière de dualisation de l’apprentissage. En 2008, le Gouvernement neuchâtelois s’était fixé pour objectif de faire passer ce taux de 57% à 80% en 2017, soit d’égaler la moyenne suisse, et de diminuer ainsi la part d’apprenti-e-s optant pour l’apprentissage en école à plein temps.
Hausse constante du nombre de contrats d’apprentissage signés
Autre indicateur qui corrobore ces résultats : le nombre de contrats d’apprentissage signés, également en constante augmentation. Lors de cette rentrée scolaire, 1’574 contrats signés sont dénombrés (1’476 en 2015), soit une hausse de 6,6%. Depuis 2009, l’apprentissage en mode dual remporte un succès croissant avec 332 contrats supplémentaires signés, soit une augmentation de 26,7%. En revanche, la hausse du nombre de places d’apprentissage offertes via le site Internet de référence suisse www.orientation.ch est peu significative : +1,5% en août 2015 et août 2016 (1’230 places contre 1’212).
Le Conseil d'État va poursuivre ses efforts de promotion de l’apprentissage en mode dual en s’appuyant notamment sur la réforme du Fonds pour la formation et le perfectionnement professionnels (FFPP) acceptée en novembre 2015 par le Grand Conseil et qui offre un soutien à la création de places d’apprentissage.
Effectifs en hausse en première année dans les centres professionnels
Au niveau des effectifs dans les centres de formation professionnelle, la rentrée scolaire 2016 est marquée par une augmentation du nombre d'apprenti-e-s de première année (2’498 contre 2’417 en 2015). Les métiers du domaine santé-social et du commerce enregistrent une hausse de leurs effectifs. Dans le domaine technique, le secteur de l’horlogerie en mode dual connaît une basse marquée, au contraire du secteur de la mécanique qui affiche une importante augmentation. Au total, 6’263 jeunes suivent un apprentissage dans le canton de Neuchâtel cette année contre 6’407 l’an dernier, soit une baisse sensible.
Nouvelle maturité spécialisée avec option pédagogie
Du côté des lycées neuchâtelois, le Lycée Jean-Piaget inaugure une nouvelle formation, accueillant sur son site de Fleurier une nouvelle maturité spécialisée option « pédagogie ». Dix-huit élèves suivent ce cursus innovant avec notamment un enseignement sur tablette numérique et un accent particulier sur l’allemand grâce à un partenariat avec une école de Saint-Gall. Le canton de Neuchâtel permet ainsi à ces étudiants d’obtenir un haut niveau de compétences leur offrant un accès direct à la Haute école pédagogique (HEP-BEJUNE).
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Globalement, les lycées neuchâtelois connaissent une légère hausse du nombre d’étudiant-e-s en première année: 854 jeunes ont entrepris cette année une formation générale (maturité gymnasiale, maturité spécialisée et culture générale) contre 841 en lors de la rentrée précédente. Les effectifs globaux sont pour leur part stables avec 2’321 étudiants (2’252 en 2015). De manière générale, la fréquentation des filières bilingues français-anglais et français-allemand est en augmentation. Du côté des options spécifiques, celles à caractère scientifique (« biologie et chimie » et « physique et applications des mathématiques »), ainsi que l’option « économie et droit » rencontrent un vif succès, alors que les options « espagnol » et « latin » connaissent une faible érosion.
Intégration en formation professionnelle des jeunes migrant-e-s
En matière d’intégration et de formation professionnelle des jeunes migrant-e-s, le canton de Neuchâtel met sur pied depuis cette rentrée scolaire un projet-pilote soutenu par la Confédération. Baptisé « My Connection », il vise à permettre aux jeunes migrant-e-s allophones de réaliser un apprentissage au sein d’une entreprise et d’apprendre le français par « immersion », dans le cadre de leur formation professionnelle. Pour le Conseil d’État, il s’agit donc de créer un nouveau partenariat avec le monde économique neuchâtelois.
