Depuis le 1er juillet 2017, la réception et l'engagement des moyens de secours liés aux numéros d'urgence 112, 117 et 118 sont gérés par la nouvelle Centrale neuchâteloise d'urgence (CNU). Cette nouvelle organisation permet l'optimisation des processus et une efficience accrue dans la coordination des moyens. La nouvelle Centrale neuchâteloise d'urgence a été inaugurée ce mardi 4 juillet 2017 en présence notamment du conseiller d'État Alain Ribaux, chef du Département de la justice, de la sécurité et de la culture (DJSC).
En décembre 2015, le Conseil d'État a décidé de confier les activités d'alarme et d'engagement des sapeur- pompiers à la Police neuchâteloise (PONE). Depuis le 1er juillet 2017, la Centrale d'engagement et de transmission (CET) est devenue la Centrale neuchâteloise d'urgence (CNU), reprenant les tâches actuellement assurées en partie par la Centrale du service d'incendie et de secours de Neuchâtel (SISNE). Ce regroupement permet d'améliorer les synergies entre la police et les pompiers, notamment en simplifiant la coordination des engagements impliquant ces deux services d'urgence. Il contribuera également à assurer une meilleure maîtrise des coûts globaux de la défense incendie.
Située dans le bâtiment de la Police neuchâteloise des Poudrières (BAP), à Neuchâtel, la nouvelle Centrale neuchâteloise d'urgence a été inaugurée ce mardi 4 juillet 2017 en présence du conseiller d'État Alain Ribaux, chef du Département de la justice, de la sécurité et de la culture (DJSC), de M. Pascal Luthi, commandant de la Police neuchâteloise (PONE), M. Ivan Keller, chef EM opérationnel à la PONE et chef de projet CNU, M. Jean-Michel Brunner, directeur de l'ECAP, et M. Maxime Franchi, inspecteur cantonal des sapeurs-pompiers.
Fonctionnement de la CNU et nouveautés
Au terme de 18 mois de travaux, la CNU est opérationnelle depuis le 1er juillet 2017. Elle réceptionne désormais les appels des numéros 112, 117 et 118 et engage les patrouilles de police ainsi que les sapeurs-pompiers sur l'ensemble du canton. La CNU gère également le système de surveillance des routes nationales et est responsable de l'alarme de l'Organisation cantonale en cas de catastrophe (ORCCAN).
Le projet s'est concrétisé par l'exécution des travaux de transformation des locaux et l'installation des nouveaux équipements informatiques qui se sont déroulés entre mars et juin 2017. Faits remarquables, ces transformations ont été réalisées tout en maintenant le fonctionnement opérationnel de la centrale, ceci grâce à une planification appliquée et à un engagement sans faille du personnel de la centrale.
La principale nouveauté réside dans l'intégration des tâches d'engagement des sapeurs-pompiers. Jusqu'à hier, les appels des usagers du 118 arrivaient à la CET et étaient redirigés par les opérateurs-trices de la police vers les différentes régions de défenses incendie et de secours qui décidaient des ressources à envoyer sur le terrain. La nouvelle CNU est dotée d'un logiciel spécifique pour l'alarme et l'engagement des sapeurs-pompiers de tout le canton. Sur la base des informations obtenues par le centraliste, le logiciel propose des ressources humaines et matérielles en fonction du lieu et de la nature du sinistre. Le centraliste valide cette proposition ou l'adapte en fonction d'autres informations en sa possession et déclenche l'alarme.
Le logiciel permet de tenir compte des spécificités propres aux sapeurs-pompiers volontaires et professionnels. Il alarme le personnel en fonction de sa formation et sa proximité géographique. Le cercle de recherche s'élargit jusqu'à ce que le nombre d'intervenants suffisants se soient déclarés disponibles. Dans le cours de l'intervention, la centrale est ensuite à la disposition des sapeurs-pompiers engagés pour leur fournir un soutien en moyens complémentaires ou spécialisés.
Sur près de 90% des interventions des pompiers, la police est également présente. Ainsi, les synergies créées entre les deux services dans le cadre de la nouvelle centrale neuchâteloise d'urgence contribueront notamment, en simplifiant la coordination des engagements impliquant ces deux services d'urgence, à assurer une meilleure maîtrise des coûts globaux de la défense incendie.
Une organisation plus adaptée pour répondre aux besoins
Le Conseil d'État se réjouit de ce renforcement de l'organisation de la centrale d'engagement de la police neuchâteloise, qui est aujourd'hui plus adaptée afin de répondre aux besoins de plus en plus exigeants des services de secours lors de leur engagement sur le terrain. Grâce à la mise sur pied de la CNU, le canton peut aussi profiter des synergies techniques et en personnel.
