Regroupement du Service de probation et du Service pénitentiaire

Au 1er janvier 2015, le Service de probation et ses collaborateurs rejoindront le Service pénitentiaire

01.12.2014

Rattachés au Département de la justice, de la sécurité et de la culture (DJSC), les deux services chargés des missions d'exécution des sanctions pénales seront regroupés au sein d'une seule et même entité. Le Service de probation et ses collaboratrices et collaborateurs rejoindront ainsi au 1er janvier 2015 les structures du Service pénitentiaire. Ce regroupement permettra au Conseil d'Etat d'avoir une meilleure vue d'ensemble des missions dévolues à ces deux acteurs de la chaîne pénale.

Au terme d'une réflexion portant sur la politique d'exécution des sanctions pénales et sur les synergies à mettre en œuvre dans le cadre des missions attribuées aux services pénitentiaire et de probation, le Conseil d'Etat a pris la décision de procéder à une première étape de réorganisation des structures compétentes et de rattacher le Service de probation au Service pénitentiaire dès le 1er janvier 2015.

Ce rattachement constituera une transition en vue de fusionner, à l'interne du Service pénitentiaire, l'Office d'application des peines et mesures et l'Office de probation dès le 1er janvier 2016.

Cette nouvelle organisation des entités permettra de mieux répondre aux nouvelles dispositions concordataires adoptées par la Conférence latine des chefs de département de justice et police du 3 avril 2014 concernant notamment les détenus dangereux et renforcera en particulier l'évaluation, le suivi et l'encadrement des personnes condamnées par les autorités judiciaires neuchâteloises.

Dans cette perspective et en vue de la fusion des deux offices, le Service pénitentiaire est chargé d'élaborer un nouveau concept organisationnel permettant de renforcer les moyens de mise en œuvre des missions d'application des sanctions pénales et le suivi systématisé et standardisé des personnes délinquantes.

Au 1er janvier 2016, le Canton de Neuchâtel rejoindra ainsi d'autres cantons suisses, tels que Zurich et Argovie, qui ont adopté depuis quelques années un modèle institutionnel similaire.