Le conseiller d'Etat Alain Ribaux et la Police neuchâteloise rencontrent les élus politiques

21.11.2013

​Initiée par le conseiller d'Etat Alain Ribaux, chef du Département de la justice, de la sécurité et de la culture (DJSC), une rencontre de la Police neuchâteloise avec les élus politiques s'est tenue mardi 20 novembre 2013 en fin de journée au Club 44 de La Chaux-de-Fonds. Cette séance d'information et d'échanges a notamment permis de présenter les contours de la révision de la loi sur la police actuellement en cours. Une cinquantaine d'élus y ont pris part, dont des députés aux Chambres fédérales, des membres du Grand Conseil et des élus communaux en charge de la sécurité.

Après une présentation du conseiller d'Etat Alain Ribaux, chef du DJSC, consacrée aux perspectives de la révision de la loi cantonale sur la police (LPol) à l'horizon 2015, la Police neuchâteloise (PONE) a présenté son organisation, ses missions et les défis qui s'annoncent en matière de sécurité pour notre canton dans les prochaines années.

La deuxième partie de la rencontre a consisté en une table ronde autour de laquelle les élus politiques et la direction de la PONE ont échangé sur le thème "Quelle sécurité de proximité pour notre canton ?". Se sont notamment exprimés à cette occasion M. Philippe Bauer, président du Grand Conseil, M. Jacques-André Maire, conseiller national, M. Pascal Sandoz, conseiller communal à la Ville de Neuchâtel et député au Grand Conseil, Mme Florence Nater, conseillère communale à Bevaix et députée au Grand Conseil, et M. François Cuche, conseiller communal à Val-de-Ruz.

Les intervenants se sont entendus sur la nécessité de définir une politique de sécurité globale pour tout le canton, avec des tâches relevant pour certaines de la compétence des communes et pour d'autres de celle du Canton, selon une répartition à définir de manière claire. En outre, il a été relevé que la sécurité de base doit être assurée de manière identique pour tous les habitants du canton, qu’ils habitent en zone urbaine ou à la campagne, chaque commune devant participer au financement de la sécurité selon une clé de répartition qui doit être déterminée. Finalement, les participants ont souligné la nécessité de conserver dans la future loi l'existence-même d'une police unique pour le canton, dispositif qui fait largement ses preuves depuis son introduction initiée par la réforme de 2007.

C'est bien dans cet esprit et fort de ces considérations que le Conseil d'Etat entend mener la révision de la LPol en étroite concertation avec les partenaires, dont prioritairement les communes neuchâteloises. Cette nouvelle base légale devrait entrer en vigueur au 1er janvier 2015.