A fin octobre 2013, le nombre de demandeurs d'emploi résidant dans le canton de Neuchâtel s'établit à 6'395 personnes, soit une hausse de 122 personnes par rapport au mois de septembre. Avec une variation minime de 14 personnes de plus, le taux de chômage reste stable à 5.2% pour un total de 4616 chômeurs. Dans la région de l'Arc jurassien, le taux de chômage demeure également inchangé à 4.5%. Au niveau national, il augmente de 0.1 point pour se fixer à 3.1%.
Au plan cantonal et selon le critère de l'âge, le nombre de demandeurs d'emploi varie essentiellement dans les catégories 30 à 39 ans (+54 personnes), 40 à 49 ans (+43 personnes) et 50 à 59 ans (+19 personnes). Les plus jeunes (moins de 30 ans) et les plus âgés (60 ans et plus) voient leur effectif rester relativement stable.
Au mois d'octobre, les hommes et les personnes de nationalité étrangère enregistrent une hausse notable de leur effectif de demandeurs d'emploi. En effet, le nombre d'hommes à la recherche d'un emploi augmente de 107 personnes contre une hausse modérée de 15 personnes chez les femmes. Selon la nationalité, le nombre de citoyens suisses diminue de 17 personnes contre une hausse de 139 personnes de nationalité étrangère. Ces évolutions s'expliquent notamment par l'augmentation du nombre de demandeurs d'emploi issus du secteur de la construction (voir ci-dessous), secteur qui emploie majoritairement de la main d'oeuvre masculine et étrangère.
Malgré un mois d'octobre avec des conditions météorologiques relativement clémentes, les secteurs de la construction et de l'hôtellerie-restauration semblent d'ores et déjà pâtir du retournement des facteurs saisonniers. Ainsi, les professions de la construction voient leur effectif de demandeurs d'emploi augmenter de 61 personnes. A cela vient s'ajouter la hausse (+21 personnes) enregistrée au sein de la catégorie "ingénieurs, architectes et techniciens" qui concerne principalement des machinistes du bâtiment. Les professions de l'hôtellerie-restauration, quant à elles, enregistrent une hausse de 26 personnes. A l'inverse, la situation s'améliore au sein des professions industrielles (-19 personnes). Dans les autres catégories professionnelles, les variations sont de moindre ampleur.
